La dernière apparition à l'écran d'Anna Kendrick remonte à 2023, lorsqu'elle a réalisé et joué dans le film «Woman of the Hour». L'actrice a autant brillé par ses qualités cinématographiques que par sa générosité. Une belle histoire.
Dans «Woman of the Hour», Anna Kendrick ne se contente pas de partager l'affiche avec Autumn Best, Daniel Zovatto ou encore Kathryn Gallagher : elle réalise également le film, une première pour l'artiste de 39 ans. Un projet qui a particulièrement tenu à coeur de l'actrice, qui a confié à Variety qu'elle se sentait «coupable» de gagner de l'argent grâce à ce projet. Ainsi, elle a décidé de reverser l'ensemble de ses revenus liés à ce long-métrage à des associations qui combattent la violence.
Ce long-métrage diffusé sur Netflix et dont le succès ne se dément pas, s'inspire de la vie de Rodney Alcala, un tueur en série qui a opéré aux Etats-Unis dans les années 1970. Dans le rôle de Sheryl Bradshaw, Anna Kendrick est confrontée directement à Rodney, tandis qu’une vague de meurtres défraie la chronique. Cette jeune femme, qui aspire à devenir comédienne, croise en effet le tueur à l’occasion d’un épisode de l’émission The Dating Game (Tournez Manège).
«C'était vraiment la moindre des choses»
Anna Kendrick a expliqué que ce projet «n'a jamais été une histoire d'argent pour moi. Il est vrai que Netflix a acheté le film, mais ce n'est qu'une semaine avant la première du film que je me suis vraiment dit "oh, le film va nous rapporter de l'argent." Je me suis demandé "te sens-tu coupable à cause de ça ?" Et c'était le cas.»
Elle reprend, en expliquant qu'«en conséquence, je ne fais aucun profit avec ce film. L'argent que j'ai reçu va à RAINN (association nationale dédiée au viol, abus sexuels et incestes, Ndlr) et le National Center for Victims of Violent Crime. C'était vraiment la moindre des choses.»