Dans ses mémoires «Dinner for Vampires» publiés le 22 octobre dernier, Bethany Joy Lenz est notamment revenue sur le harcèlement dont elle a été victime sur le tournage de la série «Les Frères Scott», de la part du showrunner, Mark Schwahn.
Un cauchemar professionnel. Bethany Joy Lenz vient de publier ses mémoires, «Dinner for Vampires», le 22 octobre dernier. Un ouvrage dans lequel la star de la série «Les Frères Scott» fait de nombreuses confidences sur sa vie personnelle et professionnelle. La comédienne de 43 ans en a profité pour s’exprimer en détail sur le harcèlement subi sur le tournage de la fiction par le showrunner, producteur et scénariste Mark Schwahn, sans pour autant le citer.
Bethany Joy Lenz explique ainsi que le «créateur de la série» utilisait des intrigues pour la punir de son opposition à certaines de ses décisions créatives. «Plus mes croyances et préférences personnelles interféraient avec les exigences du créateur, plus il commençait à écrire des choses dans les scénarios qui, je suppose, étaient une tentative pour m'humilier ou m'agacer», confie-t-elle. Ainsi, ses partenaires à l’écran devaient traiter son personnage, Haley, de «grosse», ou bien faire en sorte «que Haley réagisse de manière excessive lorsque son petit ami du lycée regardait du porno», écrit-elle.
Des dialogues dégradants
La comédienne estime également que les dialogues rédigés pour son personnage étaient souvent «dégradants et renvoyaient un mauvais message aux jeunes femmes qui l'admiraient». C’est ainsi que Bethany Joy Lenz a décidé de réécrire elle-même certains dialogues avant le tournage, «semant la confusion et l'agacement chez le réalisateur, les autres acteurs, le superviseur du scénario et les producteurs», détaille-t-elle, avant de reconnaître qu’elle «se sentais mal» et qu’elle «ne savait pas quoi faire d'autre».
Pour rappel, Mark Schwahn a été accusé en 2017 de manipulation et de harcèlement sexuel par 18 femmes travaillant sur la série, dont Sophia Bush et Hilarie Burton. «Beaucoup d’entre nous ont été traitées d’une manière qui allait de profondément bouleversante à traumatisante, voire carrément illégale. Et quelques-unes d’entre nous ont été placées dans des situations où nous ne nous sentions pas physiquement en sécurité», avaient-elles notamment écrit dans une lettre ouverte publié sur les réseaux sociaux à l’époque.