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Loft Story : comment la production avait-elle réagi en découvrant les ébats de Jean-Edouard et de Loana dans la piscine ?

La piscine était chaude, la séquence moite, la prod coite. [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Comment les équipes de production de Loft Story, première émission de téléréalité de l'histoire, avaient-elles vécu la fameuse séquence de la piscine entre Jean-Edouard et Loana ?

En 2001, la télé-réalité faisait une entrée fracassante dans le PAF avec la première émission du genre à être diffusée en France : «Loft Story». Diffusée en direct 24h/24 sur une chaîne du câble et internet et résumée chaque soir sur M6 qui lui consacrait également chaque semaine un prime, sa première saison avait particulièrement marqué les esprits, et une scène en particulier, celle dite de «la piscine».

Dans cette séquence, que certains préfèreraient que tout le monde oublie, deux candidats quelque peu éméchés se laissaient aller à des ébats dans la piscine... Des baisers, Loana et Jean-Edouard étaient en effet allés vers beaucoup plus en oubliant les 26 caméras braquées sur eux. Une grande première dans le PAF qui avait fait scandale à l’époque.

Comme l’avait rapporté une enquête du magazine Society, en régie, l’équipe de production n’avait pas compris tout de suite ce qu’il se passait et le raz-de-marée médiatique (et d’audience) que cela allait susciter. A la prod, deux ambiances : des journalistes scandaient le nom du jeune homme «Jean-Edouard ! Jean-Edouard !», tandis que la productrice  Alexia Laroche-Joubert restait coite, sous le choc. «J’ai compris qu’Internet existait avec la scène de la piscine, avait confié cette dernière à Society. Cette nuit-là, Angela [Lorente, l’autre productrice, ndlr] est derrière les caméras, je suis devant les écrans et on ne comprend pas. On est figées.» 

Le temps de prendre ou pas la décision de couper la retransmission, il était déjà trop tard. «Je me suis dit : ‘Il y a un truc qui s’appelle Internet, faut que j’appuie sur un bouton, parce que l’image que je suis en train de voir, elle est en train de passer dans un truc. Le temps que je comprenne, les images étaient parties. On n’était pas préparées du tout. On a été séchées».

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