Invitée de «L'Heures des Pros», ce jeudi 20 juin, Sylvie Tellier, Miss France 2002, a partagé son avis sur la participation hypothétique de sa fille au concours de beauté français.
Sylvie Tellier a exprimé des doutes sur le fait d'encourager sa fille, Margaux, née en 2014, à suivre ses traces en participant au concours Miss France, lors de son passage dans l'émission «L'Heure des Pros» sur CNEWS, le jeudi 20 juin.
«Est-ce que ce n'est pas la définition du féminisme ? Nos enfants ne nous appartiennent pas, donc si ma fille veut être Miss France, elle se présentera. Je ne vais pas dire que je l'encouragerais», a déclaré la femme d'affaires française, admettant tout même que «ça a changé ma vie. C'est un accélérateur social fantastique».
Couronnée Miss France en 2002, Sylvie Tellier a ensuite dirigé l'organisation du concours pendant 17 ans, avant de quitter ses fonctions en 2022, car elle n'était «pas d'accord sur le changement de règles», permettant désormais aux mères de famille et aux femmes tatouées de participer au concours.
«J'ai été Miss France, tu ne pars pas avec un avantage»
Interrogée sur l'existence de Miss France de mère en fille, Sylvie Tellier a admis qu'avoir été reine de beauté pouvait être un frein : «Il n'y en a jamais eu. Elles ne partent peut-être pas avec un avantage. La sœur de Marine Lorphelin, qui a été Miss France, s'est présentée, mais elle n'a pas été élue, elle a été dauphine. Automatiquement, je dirais à ma fille : «Écoute, j'ai été Miss France, tu ne pars pas avec un avantage».
Après son départ, Cindy Fabre, ancienne Miss France 2004, a été désignée comme la nouvelle présidente du comité Miss France, provoquant des réactions très favorables de la part de Geneviève de Fontenay avant son décès.
De son côté, la Miss France 2024, Ève Gilles, s'apprête à entamer une série de déplacements pour assister aux élections régionales, qui se dérouleront dans toute la France jusqu'à la fin de l'année, en prévision du concours de Miss France 2025 qui aura lieu en décembre prochain.