Sur son compte X, Ségolène Royal a très fortement attaqué l'Eurovision ce lundi. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle en 2007 a demandé une enquête sur ce qu'elle qualifie, notamment, «d'exhibition minable».
Une attaque à la sulfateuse. Ce lundi, Ségolène Royal n'a pas mâché ses mots en parlant de l'Eurovision. L'ancienne ministre et candidate malheureuse à l'élection présidentielle de 2007 a même demandé l'ouverture d'une enquête sur le concours musical.
#Eurovision2024 Ce n’était pas un concours de talent musical, mais un concours de laideur, de vulgarité, de grossièreté, d’exhibitionnisme( sanctionné par la loi mais diffusé à des millions d’enfants et d’ado !! ) . Il faut espérer que pas un euro d’argent public ou européen ne…
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) May 12, 2024
«Ce n'était pas un concours de talent musical mais un concours de laideur, de vulgarité, de grossièreté, d'exhibitionnisme», a d'abord dénoncé Ségolène Royal, avant de s'attaquer aux coûts d'organisation de l'Eurovision.
Une enquête sur l'Eurovision
«Il faut espérer que pas un euro d'argent public ou européen ne soit allé à cette farce lugubre, (à quelques exceptions près), et que les question (sic) sur l'entreprise et de mise en scène qui a sévit et sur ceux qui l'ont choisi, puissent être posées», a-t-elle poursuivie.
Après avoir parlé des «pitoyables vêtements maltraitants» que les organisateurs auraient fait porter, selon elle, les organisateurs aux candidats, Ségolène Royal a demandé l'ouverture d'une enquête sur l'Eurovision et la publication d'un bilan financier détaillé.
«La culture, la musique et l'Europe doivent se respecter sinon personne ne les respectera plus», a-t-elle conclu. Une sortie qui n'a pas dû plaire à Delphine Ernotte. La présidente de France Télévisions est également à la tête de l'Union européenne de radio-télévision, organisatrice du concours de l'Eurovision.