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«66-5» : une plongée passionnante dans l’univers de la justice française pour la nouvelle Création Originale Canal+

Ce 18 septembre, Canal+ lance sa nouvelle Création Originale : «66-5». Dans cette passionnante série créée par Anne Landois («Engrenages»), une jeune avocate dont le mari est accusé de viol laisse derrière elle son luxueux cabinet d'affaires pour plaider dans le 93, où elle a grandi.

Baptisée «66-5», en référence à l'article de loi qui garantit le secret professionnel de l'avocat, la nouvelle Création Originale Canal+ se penche sur la Justice en suivant une jeune avocate des beaux quartiers devenir «baveuse» des voyous de la cité dans laquelle elle a grandi, après que son mari - avec qui elle travaillait dans un luxueux cabinet d'affaires - a été accusé de viol. Au tribunal de Bobigny, dans les parloirs... Battante, la jeune femme mouche caïds et magistrats, tandis que son passé, que l'on devine lourd, se dévoile par bribes au travers de flashbacks.

«Cela faisait longtemps que nous cherchions à faire une grande série judiciaire : ausculter la justice pour prendre le pouls de la société, donner à voir de nouveau points de vue et ouvrir d’autres perspectives», expliquent Olivier Bibas et Louise Gigon de la Direction de la Création Originale Canal+, quant à leur nouveau programme qu'ils ont tout naturellement décidé de confier à Anne Landois «pour son regard et sa connaissance des rouages de la justice et de la police après plusieurs saisons aux manettes de la série Engrenages».

«Portrait de femme, affaires judiciaires, fonctionnement des institutions, exploration de la Seine-Saint-Denis…», comme ils la décrivent, «66-5» s’inscrit aussi naturellement dans leur volonté de proposer de nouveaux territoires de «fictions qui s’inspirent fortement du réel», ajoutent-ils.

Une série documentée loin des poncifs

La créatrice explique avoir eu à coeur de brosser avec réalisme le portrait de la justice dans toute sa complexité, ses contradictions et ses contraintes. «La représentation de la justice dans la série est très différente de ce que l’on a l’habitude de voir à l’écran. Et pour cause Bobigny, c’est un tribunal ‘familial’ où tout le monde se connaît», souligne-t-elle.

«Le barreau y est aussi extrêmement militant : beaucoup d’avocats y font du social, aident les familles, défendent les clandestins… Le droit des étrangers n’y est pas un vain mot !» souligne-t-elle encore. «En dressant le portrait de ce microcosme, j’entendais casser certains lieux communs un peu paresseux sur l’image d’une justice qui manque de moyens. Je voulais, au contraire, parler d’une justice vivante, et de la place de cette justice dans la cité. Bobigny, ne l’oublions pas, c’est aussi Gisèle Halimi… Tout un symbole ! L’antre de la démocratie, c’est la justice. Et c’est fondamental. C’est aussi dans cet esprit-là que j’ai écrit cette série», ajoute Anne Landois.

Capable de donner corps à une «caillera» et d'être tout aussi crédible au cours d’une plaidoirie, Alice Isaaz y propose une superbe performance. «Alice a quelque chose de très nature, de presque sauvage, qui nous a tout de suite plu», confie Anne Landois au sujet de son actrice principale, dont elle loue la capacité à faire «tous les grands écarts». 

Composée de huit épisodes, «66-5» est à découvrir à partir du 18 septembre les lundis à 21h sur Canal+, à raison de deux épisodes par soirée, et disponible sur MyCanal. 

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