Dans un entretien accordé à la version australienne de Vogue, Lily-Rose Depp s’est exprimée à propos de la nudité contenue dans la série controversée «The Idol». Un élément essentiel de l’histoire de son personnage qui ne lui a jamais fait peur au moment du tournage.
Tout pour la création artistique. Interrogée à propos des scènes de sexe qualifiées de dérangeantes par certaines critiques, et de la nudité à tout-va dans la série controversée «The Idol» par la version australienne du magazine Vogue, Lily-Rose Depp a reconnu que cela était tout à fait intentionnelle. Et qu’elle ne s’est jamais sentie mal à l’aise lors du tournage des nombreuses scènes où son personnage, la pop-star Jocelyn, se présente dans le plus simple appareil.
«Pour moi, ce personnage, ainsi que son arc narratif, et la série dans sa globalité, nécéssitait une collaboration de bout en bout. Nous savons que nous faisons quelque chose de provoquant, et nous n’essayons pas de dire le contraire. C’est une chose que je savais pertinemment dès le départ. Cela ne m’a jamais intéressé de faire une série puritaine. Ça me va que la série ne plaise pas à tout le monde – je pense que les meilleures œuvres artistiques sont celles qui font réagir», explique-t-elle.
«Je ne me suis jamais sentie plus respectée et plus en sécurité sur un plateau de tournage, honnêtement. Et je pense que cette relation de confiance que nous avons construit tous ensemble, entre moi et Sam (Levinson, le showrunner), et Abel (Tesfaye, le nom du chanteur The Weeknd), a aidé à créer cet environnement. Donc quand on parle de nudité et du risque que représente ce rôle, c’était tout à fait intentionnel. C’était important pour moi et c’était une chose que je voulais faire. Cela ne me fait pas peur. Je pense que nous vivons dans un monde hypersexualisé. Je pense que c’est une chose intéressante à explorer», poursuit la comédienne.
Un malaise volontaire
Alors que «The Idol» ne cesse de faire réagir, et d’être critiquée, pour les scènes de sexe et la manière dont elles sont mises en image, Abel Tesfaye a récemment expliqué au site de GQ que le malaise ressenti par les téléspectateurs était justement l’objectif recherché. Il évoque notamment une scène en particulier, où son personnage, Tedros, un patron de boîte de nuit qui parvient à séduire la jeune pop-star, se retrouve à lui dicter ses fantasmes tordus au moment où elle entreprend un strip-tease.
«Il n’y a rien de sexy. Peu importe comment vous vous sentez devant cette scène, que ce soit de l’inconfort, ou de la répulsion, ou que vous êtes gênés pour les personnages. Ce sont toutes ces émotions qui s’accumulent. Ce type est totalement en roue libre, et il n’aurait jamais dû se retrouver dans cette situation (…). Le sexe est tellement glouton. Surtout dans l’épisode 2, et le mot gloutonnerie est le seul qui me vient à l’esprit. Tedros n’arrive pas à y croire qu'il puisse se retrouver dans cette position. Il ressort de tout cela comme un perdant. Ces moments sont les traces d’humanité que l’on peut trouver chez un psychopathe, la faille dans son armure», explique-t-il.