Les décors du film «Barbie» ont nécessité tant de peinture rose fluo qu’ils ont épuisé les stocks, selon la décoratrice du long métrage attendu en salles le 19 juillet prochain.
Voir la vie en rose peut avoir des conséquences sur le monde réel. C’est ce qu’a laissé entendre Sarah Greenwood, la décoratrice du film «Barbie» dans une interview accordée au magazine Architectural Digest, notant que les décors du film avaient provoqué une pénurie de peinture rose.
Réagissant aux propos de la réalisatrice Greta Gerwig, alors que cette dernière faisait part de son obsession pour cette couleur expliquant que «tout devait être rose (…) un rose vif presque trop», la designer Sarah Greenwood est revenue sur les conséquences de cette demande.
«Le monde a manqué de rose», a alors lancé avec humour la décoratrice six fois nommée aux Oscars. Et de préciser que la construction des décors avait nécessité une course internationale sur la peinture fluorescente de la marque Rosco, connue pour travailler avec l’industries du cinéma et de la télévision.
De son côté, la marque, citée par le Los Angeles Times, a confirmé avoir vidé ses stocks de peinture rose fluo pour satisfaire les besoins du tournage du long métrage consacré à Barbie. «Ils ont utilisé autant de peinture que nous en avions», a déclaré Lauren Proud, vice-présidente du marketing mondial chez Rosco, précisant toutefois que lors de la production du film en 2022, la crise sanitaire mais aussi les conditions météorologiques au Texas avaient eu des conséquences sur la production de peinture, qui selon elle ne tournait donc pas à plein régime.
Un univers rose flashy à découvrir le 19 juillet prochain en salles avec Margot Robbie et Ryan Gosling dans les rôles-titres.