Arnold Schwarzenegger, qui va souffler ses 76 bougies le 30 juillet prochain, a été le maître incontesté du cinéma d’action à Hollywood durant plusieurs décennies. De quoi rendre très compliqué le choix de lister les 10 meilleurs films de sa carrière.
Un flic à la maternelle (1990)
Deux ans après «Jumeaux», Arnold Schwarzenegger retrouvait Ivan Reitman pour «Un flic à la maternelle», une comédie policière dans lequel il incarne l’inspecteur John Kimble. Après l’arrestation d’un dangereux trafiquant de drogue, lui et sa partenaire sont envoyés dans la ville d’Astoria pour retrouver la trace de l’ex-femme du criminel et de leur enfant, afin d’obtenir son témoignage au procès. Quand sa partenaire, qui devait se faire passer pour une institutrice, tombe malade, John est contraint de la remplacer au pied levé. Et gérer des enfants va se révéler être une mission plus compliquée que prévue…
Le comédien prend un plaisir évident à jouer la comédie dans ce film drôle et attendrissant. On passe un moment agréable devant l’écran, et Arnold Schwarzenegger se révèle étonnamment doué pour lancer ses punchlines.
Last Action Hero (1993)
Film satirique mis en scène par John McTiernan, ce film a été écrit sur-mesure pour Arnold Schwarzenegger. L’histoire suit un adolescent cinéphile se rendant dans son cinéma préféré pour y découvrir les dernières aventures de son héros, Jack Slater, en avant-première. Muni d’un billet magique, il se retrouve propulsé au cœur de l’action. Et va devoir prêter main forte à celui qu’il adule pour venir à bout d’un redoutable ennemi.
Un film pour les fans avec des scènes d’action volontairement exagérées, et tous les poncifs imaginables sur les méchants de cinéma. On s’écroule de rire quand le personnage de Jack Slater tombe sur une affiche de Sylvester Stallone en Terminator, avant de lancer : «C’est son meilleur rôle !»
The Running Man (1987)
Un des films les plus sous-estimés de la carrière de Schwarzy. Adaptation d’une nouvelle de Stephen King, «The Running Man» est un peu le «Hunger Games» des années 1980 (sans les suites, certes), ou la série «Squid Game». On peut également y voir une touche propre au monde du jeu vidéo, avec le héros contraint d’affronter un vilain à chaque épreuve, des «boss de fin de niveau», avant le face-à-face avec le Boss Final.
L’histoire plonge les spectateurs dans un monde dystopique, en 2017 (ça semblait loin à l'époque), au moment où les États-Unis sont devenus un état totalitaire. Les prisonniers se retrouvent contraints de participer à un jeu télévisé particulièrement vicieux où ils sont pourchassés par des criminels lourdement armés. Quand Ben Richards est accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, il devient un des participants. Et comprend très vite que fuir n’est pas la solution.
Commando (1985)
On ne plaisante pas avec John Matrix ! Soldat d’élite à la retraite, John Matrix assiste à l’enlèvement de sa fille. S’il veut la revoir vivante, il doit accepter d’assassiner un homme d’état pour le compte des ravisseurs. Il dispose de 11 heures pour mener à bien sa mission avant que sa fille ne soit exécutée. Mais John Matrix n’est pas du genre à se laisser dicter ce qu’il doit faire. Et c’est un carnage qu’il réserve à ceux qui ont osé menacer son enfant.
Film d’action pur jus dans lequel pullulent les punchlines, les mannequins cascadeurs, et les armes de guerre en tout genre, «Commando» a été taillé dans du béton armé pour coller parfaitement à la carrure d’Arnold Schwarzenegger, qui s’attaque seul à une armée entière. Et s’en tire sans une égratignure, ou presque. Les spectateurs reconnaîtront une jeune Alyssa Milano dans le rôle de sa fille.
Conan le Barbare (1982)
Là encore, un film sous-coté de la filmographie de l’acteur. «Conan le Barbare» est un récit d’aventure passionnant avec des monstres redoutables, des sorcières effrayantes, et des scènes de combats parfaitement mise en scène par le réalisateur John Milius. La musique du compositeur américain Basil Poledouris donne à l’ensemble une touche majestueuse qui ne met que plus en valeur ce film sur la violence, le deuil, et la vengeance.
L’histoire est celle de Conan, un jeune garçon assistant impuissant à la mort de ses parents et à la destruction de son village. Fait prisonnier, il est condamné aux travaux forcés pendant des années jusqu’au jour où il est délivré de ses chaînes pour devenir un gladiateur invincible. Ce qui lui permettra de gagner sa liberté. Il se met alors en quête de trouver le responsable du meurtre de ses parents, un homme prénommé Thulsa Doom qui se trouve à la tête d’un culte du serpent très puissant.
Maggie (2015)
Plus de 20 ans après son dernier film marquant, et suite à son retrait du monde la politique, Arnold Schwarzenegger a accepté d’incarner ce rôle de père de famille qui, dans un monde à l’agonie où une terrible pandémie transforme les personnes infectées en zombies, va se battre corps et âme pour rester auprès de sa fille malgré sa contamination. L’acteur se révèle touchant, émouvant, troublant.
L’histoire est celle de Wade Vogel, un homme qui assiste impuissant à l’effondrement de l’Humanité au moment où un virus transforme les personnes en zombie. Pis, sa fille, Maggie, découvre qu’elle a été contaminée, et que sa transformation n’est qu’une question de temps. Si elle insiste auprès de lui pour qu'il ne tente pas de la sauver, son père prend la décision d’outrepasser les lois martiales pour la retrouver, et l’aider. Et malheur à ceux qui tenteront de l’en empêcher.
True Lies (1994)
Écrit et réalisé par James Cameron en 1994, «True Lies» est l’adaptation américaine du film de Claude Zidi, «La Totale» (1991), avec Thierry Lhermitte dans le rôle principal. Forcément, avec Arnold Schwarzenegger à sa place, tout prend une autre dimension à l’écran. L’acteur est parfaitement épaulé par Jamie Lee Curtis à l’écran, sa scène de strip-tease étant devenue culte au fil des années.
L’histoire suit Harry Tasker, un simple vendeur d’ordinateur pour sa famille, un agent secret redoutable pour les terroristes qu'il doit mettre hors d'état de nuire. Mais son épouse montre des signes d’ennuis et semble prête à tout pour pimenter sa vie. Sa rencontre avec Simon, un petit escroc sans envergure, va attirer l’attention d’Harry, qui est persuadé qu’elle le trompe. Il se met alors en tête de piéger son épouse, et de donner une bonne leçon à l’imposteur. Sauf que rien ne va se dérouler comme prévu.
Predator (1987)
Un mélange parfait entre horreur et science-fiction. En 1987, les spectateurs découvrent pour la première fois le Predator, un monstre venue d’une autre galaxie sur Terre pour chasser des humains. La mise en scène de John McTiernan est absolument splendide, et le face-à-face entre Arnold Schwarzenegger et la bête extraterrestre vaut clairement le détour.
L’histoire suit une bande de commandos d’élite appelés à effectuer une mission périlleuse dans une forêt d’Amérique centrale. Sur place, Dutch et ses hommes découvrent qu’ils ont été manipulés pour récupérer des documents précieux, et non pour libérer des otages. Alors qu’ils se dirigent vers le point d’extraction, le groupe est attaqué par une étrange créature invisible. Alors qu’ils se font tuer les uns après les autres, Dutch comprend qu'il n'aura d'autre choix que de faire face à ce monstre extraterrestre.
Total Recall (1990)
Signé d’une main de maître par Paul Verhoeven, «Total Recall» est à la fois amusant, palpitant, et étrange. Cette adaptation d’une nouvelle de Philip K. Dick a marqué les esprits au moment sa sortie en salles avec ce voyage sur Mars, et l’usage d’effets spéciaux qui paraissent aujourd’hui totalement dépassés. Mais qui étaient révolutionnaires à l’époque.
L’histoire suit Douglas Quaid, un simple ouvrier hanté par des rêves intenses à la recherche d’aventure. Il se rend naturellement dans les locaux de la société Rekall Incorporated, qui propose à ses clients d’incarner des personnages grâce à son simulateur. Douglas décide dès lors de devenir un «agent secret martien». Comment distinguer la réalité de la simulation ? Douglas Quaid va devoir apprendre rapidement à faire la distinction entre les deux.
Terminator 2 (1991)
Sept ans après le premier volet, déjà époustouflant, Arnold Schwarzenegger retrouvait le rôle du Terminator dans le deuxième volet de la saga initiée par James Cameron. Cette fois, le T-800 qu’il incarne n’est plus sur Terre pour tuer Sarah Connor, mais pour protéger son fils, John, le leader de la résistance dans la guerre qui oppose les hommes aux machines dans un futur apocalyptique. Une pépite cinématographique qui se révèle plus actuelle que jamais à l’heure où l’intelligence artificielle ne cesse de progresser.
L’histoire raconte comment la résistance a envoyé dans le passé un T-800 semblable à celui qui a essayé de tuer la mère de son leader, John Connor, auparavant, pour le protéger d’une nouvelle menace : le T-1000. Ce nouveau robot est capable de changer de forme et de prendre n’importe quelle apparence. Il est surtout quasiment impossible à tuer. En parallèle, Sarah Connor, son fils, et le T-800 tente de retrouver ceux qui sont à l’origine de la prise de pouvoir des machines. Une claque visuelle et sonore au moment de sa sortie, qui a ringardisé tous les films d'actions sortis auparavant.