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Paws : le film d'horreur délirant qui veut dénoncer la destruction de la nature

Le film souhaite dénoncer les ravages de la cupidité sur la nature et le climat. [© Neopol Film]

Après le délirant «Holy Shit !», les sociétés allemandes Neopol Film et The Playmaker viennent de lancer une nouvelle production baptisée «Paws», un film d’horreur mettant en scène un ours polaire dépeçant les membres d’une compagnie pétrolière en Arctique.

Un délire mêlant cinéma et écologie. Les sociétés allemandes Neopol Film et The Playmaker se sont fait un nom dans l’industrie cinématographique européenne l’an dernier avec le long métrage «Holy Shit !», du réalisateur Lukas Rinker. C’est encore lui qui s’est vu confier la mise en scène de leur nouveau projet, «Paws», un film d’horreur qui sera présenté au marché du film à Cannes les 20 et 21 mai prochain.

De quoi cela parle-t-il ? «Paws» suit l’histoire d’un jeune scientifique, Nook, qui embarque à bord d’un navire pour une mission de recherche en Arctique financée par le magnat du pétrole, Fox, afin de lutter contre le réchauffement climatique. Une fois sur place, Nook comprend que leur véritable objectif est tout autre. Les équipes sont là pour identifier la présence de pétrole, et ainsi s’en emparer avant la concurrence. Quand leur navire échoue, l’équipage parvient à trouver un vieux navire russe dans lequel il espère trouver une radio afin de contacter les secours.

Mais à l’intérieur est pris au piège une ourse polaire monstrueuse et ses petits. Affamée et se sentant menacée, l’ourse se met à attaquer violemment tous ceux qui se trouvent sur sa route. Entre temps, Fox a donné l’ordre de commencer l’exploitation d’un gisement, et tente de se débarrasser de Nook. Ce dernier essaye alors d’entrer en contact avec l’extérieur. Un message capté par des mercenaires russes qui souhaitent s’emparer, eux aussi, du pétrole.

Condamner la destruction de la nature

Dans un entretien avec le site américain Variety, Lukas Rinker explique que cette histoire d’ours polaire était le parfait moyen d’allier le cinéma d’horreur à un message plus universel. «L’ours polaire, le plus grand prédateur terrestre au monde, était le monstre naturel dans cet histoire, mais il est également parfait pour remplir une autre mission qui me tient à cœur, à savoir condamner la destruction sans limite de la nature. Et voir les responsables se faire dévorer par lui», explique-t-il. Il précise également que l’ours ne sera pas généré de manière numérique, mais grâce à une société de robotisation dans un souci de véracité.

«J’adore l’horreur. Être piégé sur une terre glacée sans pouvoir appeler à l’aide, avec des températures glaciales, et un monstre affamé qui rôde – cela me paraît être effrayant. Et du point de vue de l’ours, voir son habitat être exploité et détruit, sans rien pouvoir faire contre ces intrus débordant de cupidité, c’est tout aussi horrible. Et puis, il y a l’angle du réchauffement climatique, et là, c’est l’horreur absolu. Je suis persuadé que le cinéma d’horreur est capable d’offrir une des meilleures expériences cinématographiques aux spectateurs», poursuit-il. Aucune date de sortie n'est connue pour le moment.

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