Diego Luna a expliqué les raisons pour lesquelles la série «Andor» n’ira pas au-delà d’une saison 2. Elle couvrira une période de quatre ans, jusqu’aux événements du film «Rogue One».
Une question de temps. Dans une interview avec le site américain Collider, Diego Luna a donné les raisons pour lesquelles la série «Andor» s'arrêtera après la saison 2, et ce malgré le succès critique et public du premier chapitre. L’interprète du personnage de Cassian Andor affirme qu’il serait impossible de poursuivre plus longtemps l’histoire du capitaine de l’Alliance Rebelle en raison du film «Rogue One», dont la série est le prequel.
Alors que la saison 1 a couvert une année dans la vie de son personnage, le deuxième chapitre, qui ne devrait pas arriver sur Disney+ avant l’année 2024 au plus tôt, couvrira une période de quatre ans étalée sur douze épisodes (soit le même nombre que la saison 1). Pour finalement arriver aux événements du film Star Wars sorti en 2016. «Ce n’est pas possible de continuer au-delà. Ce n’est pas à cause de nous. Mais de ‘Rogue One’. Je dois ressembler à celui que j’étais dans le film. Vous m’imaginez dans dix ans, en train de prétendre que je suis le même que j’étais vingt ans auparavant ? C’est impossible. Malheureusement, il n’existe pas de machine ou d’effets spéciaux capable de changer cela», affirme-t-il.
Diego Luna a également rappelé le travail titanesque qu’exige la production d’une telle fiction, et du temps que cela implique pour lui et Tony Gilroy, le créateur de la série. «Nous ne voulions que cela devienne une série animée. Je suis comme je suis, et Tony Gilroy doit en être le scénariste. Mais nous ne pouvons pas continuer à faire cela pour les dix années à venir. La saison 1 nous a demandé quatre ans. La deuxième prendra un peu moins de temps, mais Tony doit écrire douze épisodes. Après nous devons aller en pré-production. Cela demande entre six à huit mois pour bâtir les décors et lancer le processus pour le design et le casting. Après la réalisation demande six à huit mois également, suivi de la post-production. Qui n’est pas facile non plus. Donc c’est un long périple. Chaque saison prend trois à quatre ans de ma vie et de celle de Tony», souligne le comédien.