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Qui est Michael Scott, le personnage de la série «The Office» auquel Emmanuel Macron est comparé ?

Kylian Mbappé et Emmanuel Macron, hier, à Doha. [Adrian DENNIS / AFP]

L’omniprésence d’Emmanuel Macron, sur le terrain ou dans le vestiaire, après la défaite des Bleus en finale de la Coupe du monde de football face à l’Argentine, a relancé les comparaisons du président français avec Michael Scott, le personnage de la série humoristique «The Office». Explications.

Mauvais calcul. Alors que les Bleus venaient de s’incliner face à l’Argentine en finale de la Coupe du monde de football, au terme d’une rencontre aussi légendaire que traumatisante, Emmanuel Macron, le président de la République française, a cru bon de se présenter sur la pelouse du stade de Doha pour venir consoler les joueurs, notamment Kylian Mbappé qui, les yeux dans le vide, essayait péniblement de digérer ce qui venait de se passer. Une attitude paternaliste largement critiquée sur les réseaux sociaux, où la comparaison avec Michael Scott est apparue.

Emmanuel Macron n’a pas pu s’empêcher de remettre ça, au moment où les joueurs de l’équipe de France se présentaient pour récupérer leur médaille de finaliste.

Quelques minutes plus tard, le revoilà encore, cette fois dans les vestiaires, pour un discours devant les joueurs. Un moment partagé par le président lui-même via son compte Twitter.

Mais qui est donc ce Michael Scott auquel Emmanuel Macron est comparé ? Cette comparaison a véritablement émergé en avril dernier, lors de l’élection présidentiel, où le compte Twitter @renaldinhos s’est amusé à mettre en parallèle des images du président français avec ce personnage de la série humoristique «The Office», incarné par le comédien Steve Carell dans un «thread» devenu légendaire.

Le parallèle entre les deux hommes est peu flatteur pour Emmanuel Macron, car le personnage de Michael Scott, dirigeant d’une petite entreprise qui vend du papier, est un homme qui cherche toujours à attirer l’attention sur lui, qui tente de fédérer autour de sa personne par tous les moyens, souvent maladroitement, plus pour satisfaire son égo surdimensionné que par altruisme. Et la plupart du temps, cela se termine en un moment qui dégouline de malaise pour les personnes impliquées.

En conclusion, Emmanuel Macron aurait peut-être mieux fait de ne pas se risquer à ce mélange des genres pour écrire une nouvelle page de son «storytelling», dans un moment particulièrement douloureux pour l’équipe de France de football. Mais aussi pour ses millions de supporters. Surtout venant de la part de quelqu’un qui clamait, il y a quelques semaines encore, qu’il était particulièrement mal venu de mélanger le sport et la politique.

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