Les internautes ont vivement rejeté les récupérations des personnalités politiques face à l’ampleur du buzz sur le Listenbourg.
Un rejet catégorique. Depuis quelques jours, les internautes se donnent à cœur joie dans le buzz lié au Listenbourg, pays fictif lancé pour se moquer du niveau des Américains en géographie.
Si cette fausse nation s’est rapidement dotée d’un hymne, d’un gouvernement et d’un drapeau, elle ne semble pas vouloir faire de rapprochement avec d’autres familles politiques.
Après avoir répondu pendant un temps à certaines personnalités, le compte officiel du Listenbourg a rappelé «qu’aucune tentative de récupération politique ne serait la bienvenue».
Allez on le dit une dernière fois, aucune tentative de récupération politique sur le Listenbourg ne sera la bienvenue.
Dorénavant, on ne donnera plus de réponse aux politiques qui le font, pour éviter de leur donner de la visibilité.— Listenbourg Official (@ListenbourgGOV) November 2, 2022
Ni réaction, ni partage
Le phénomène du Listenbourg a sollicité l’intérêt des politiques, dont la majorité voulait surfer sur la viralité de ce pays inventé.
À titre d’exemple, les Jeunes avec Macron en avaient profité pour évoquer, avec humour, l’après-présidence d’Emmanuel Macron. Ce à quoi un compte fictif du «Ministère des Affaires Publiques du Listenbourg» avait répondu en demandant aux «personnalités politiques de ne pas interagir».
Le Listenbourg INTERDIT FORMELLEMENT le rapprochement avec des groupes, parties ou autres personnes en lien avec la politique.
La communauté n’est en aucun cas mêlé de prêt ou de loin avec ça et demande aux personnalités de la politique de ne pas interagir avec nous. https://t.co/pf7mQQaVNo— Ministère des Affaires Publiques du Listenbourg (@ListenbourgMDAP) November 2, 2022
L’ancien candidat à la présidentielle Éric Zemmour avait lui aussi tenté une récupération. «Au Listenbourg, fais comme les Listenbourgeois», avait-il publié.
Au Listenbourg, fais comme les Listenbourgeois !
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) November 2, 2022
En réaction, il avait été demandé au président de Reconquête de «supprimer» son tweet.