Steven Knight, créateur de «Peaky Blinders», a confirmé son intention de laisser la main à de nouveaux auteurs si jamais un ou plusieurs spin-offs inspirés de sa série devaient voir le jour.
Le sentiment du travail accompli. Pendant six saisons, Steven Knight a régalé les téléspectateurs du monde entier avec «Peaky Blinders», une série sur une famille de gangsters de Birmingham emmenés par Thomas Shelby au début du XXe siècle. Le point final de cette histoire prendra la forme d’un film, et selon les récents propos de Steven Knight, cela marquera la fin de son implication personnelle dans cet univers. Si le monde des Peaky Blinders devait se poursuivre sur le petit écran, ce sera sans lui, prévient-il.
«Je pense qu’après le film, il sera possible de lancer de nouvelles histoires se déroulant dans les années 1950. Mais à ce moment-là, j’aurais confié l’écriture et la création à d’autres personnes. Si les gens veulent que cette histoire se poursuive, alors ce sera le cas», annonce-t-il au site britannique de la BBC.
Plus tôt cette année, le réalisateur de la saison 6, Anthony Byrne, avait confié au site du Sunday Times que Steven Knight avait évoqué un potentiel spin-off suivant une nouvelle génération de Peaky Blinders débarquant à Londres et se frottant à d’autres gangs.
Interrogé sur la possibilité de devenir la star d’un éventuel spin-off, Harry Kirton, qui incarne le personnage de Finn Shelby, a fait part de ses interrogations au site américain Digital Spy. «Je ne sais pas si j’ai envie de m’enfermer dans ce rôle jusqu’à la fin de ma vingtaine. Mais au fond de moi, j’adorerais poursuivre cette histoire. (…) On verra ce qui se profile à l’avenir», a-t-il déclaré.