Sur son blog, George R.R. Martin a confié avoir réalisé que l’écriture de «The Winds of Winter», le sixième et dernier tome de sa saga «Le Trône de Fer», l’écartait de plus en plus de la série «Game of Thrones». Et prévient que la fin sera probablement très différente.
Une mise au point. George R.R. Martin n’aime pas parler de l’écriture de «The Winds of Winter», sixième et dernier tome de sa saga «Le Trône de Fer» qui a inspiré la série américaine «Game of Thrones». Pourquoi ? Tout simplement parce que les fans attendent la publication de son livre depuis des années, et que certains ont déjà perdu patience. L’auteur redoute également que, à trop dévoiler certains détails de l’histoire, cela finisse par priver les lecteurs de l’effet de surprise au moment de découvrir les rebondissements qu’il leur réserve.
Dans un texte publié sur son blog, George R.R. Martin a toutefois tenu à prendre ses distances avec la série diffusée sur la chaîne américaine HBO, principalement avec la conclusion proposée aux téléspectateurs, qui avait été à l’origine d’une vague d’indignation colossale. Se présentant lui-même comme un «auteur-jardinier» incapable de prédire la manière dont vous pousser ses idées, l’auteur prévient que la conclusion de l’histoire dans son livre sera largement différente de celle de la série.
Une inspiration en constante évolution
«Ce que j’ai remarqué ces derniers temps, toutefois, c’est que mon jardinage (en référence à son travail d’écriture, ndlr) me porte toujours plus loin de la série télévisée. Oui, certaines choses que vous avez pu voir dans Game of Thrones sur HBO seront également dans The Winds of Winter (bien que de manière différente)… mais une large partie sera totalement différente», assure-t-il. Il précise également que, tous les personnages morts dans la série télévisée ne le seront pas forcément dans le livre. Et que certains qui ont survécu à l’écran vont mourir dans cet ultime tome de la saga.
À quel point le tollé provoqué par cette dernière saison a influencé George R.R. Martin dans sa prise de distance avec une conclusion à laquelle il a – du moins en partie – participé auprès de D.B Weiss et David Benioff ? On ne le saura probablement jamais. L’auteur assure que cette évolution dans le récit correspond à sa manière de travailler, comme cela a toujours été le cas.
«Je suis au travail dans mon jardin d’hiver. Les choses poussent… et changent, comme cela est le cas pour nous les jardiniers. Les choses pivotent, changent, de nouvelles idées apparaissent, les anciennes se révèlent impraticables, j’écris, je réécris, je déchire tout et je réécris encore, j’enfonce des portes qui sont des culs-de-sac, et d’autres qui débouchent sur des merveilles. Cela paraît fou, je sais. Mais c’est ainsi que je travaille. Cela a toujours été le cas. Et ça le sera toujours. Pour le meilleur et pour le pire», précise-t-il.