Dans une nouvelle vidéo, publiée sur sa chaîne YouTube mercredi après-midi, la mannequin Hailey Bieber révèle qu’elle a subi une intervention du cœur après son AVC survenu en mars dernier, alors qu’elle déjeunait avec son mari le chanteur Justin Bieber.
Revenant sur son accident vasculaire cérébral, la jeune femme de 25 ans explique avoir ressenti une sensation étrange dans son bras droit et un engourdissement au bout des doigts. Justin Bieber aurait remarqué rapidement que quelque chose n’allait pas et lui aurait alors demandé à plusieurs reprises si elle se sentait bien, mais elle ne pouvait plus parler dit-elle.
Conduite d’urgence à l’hôpital, les médecins lui ont alors diagnostiqué un accident ischémique transitoire (AIT), autrement connu sous les termes de mini-AVC. Ils lui ont expliqué qu’il pourrait être le résultat d’une combinaison de plusieurs facteurs : des antécédents de migraines, un nouveau moyen de contraception, la contraction récente du Covid-19 et le fait d’avoir effectué de longs trajets en avion récemment, qui auraient pu concourir à la formation d’un caillot sanguin.
Mais après des examens plus poussés, les médecins ont aussi détecté une anomalie au niveau du cœur : un FOP, une petite ouverture qui se ferme généralement après la naissance mais qui mesurait chez elle entre 12 et 13 millimètres.
C'est comme «un rabat entre les chambres droite et gauche du cœur. Normalement, à la naissance, il est censé se fermer tout seul», a-t-elle confié, notant que le sien ne s'était pas fermé. «Ils ont découvert que j'avais un FOP de grade 5, qui est le grade le plus élevé que l'on puisse avoir. Le mien était assez gros. Ce qui se passe généralement, c'est que le cœur filtre le caillot de sang vers les poumons et les poumons l'absorbent parce qu'ils sont si gros qu'ils peuvent le supporter.» Mais en mars, «un caillot de sang s'est échappé par le trou dans mon cœur et a voyagé jusqu'à mon cerveau et c'est pourquoi j'ai subi un mini-AVC», a-t-elle expliqué.
Décision a donc été prise de l’opérer du coeur pour fermer la brèche. Une intervention qui l'a beaucoup angoisée dit-elle, mais qu'elle est aujourd'hui soulagée d'avoir réalisée.
«Je me sens vraiment soulagée que nous ayons pu tout comprendre, que nous ayons pu le refermer, et que je pourrai sortir de cette situation vraiment effrayante et vivre ma vie», dit celle qui doit désormais prendre quotidiennement de l'aspirine et des anticoagulants.