Invité du magazine « 7 à 8 » ce dimanche 10 octobre, Dany Boon a confié combien la peur du Covid-19 avait créé chez lui de nombreuses angoisses.
Le réalisateur de « Supercondriaque » et de « 8, rue de l’Humanité », à découvrir le 20 octobre sur Netflix, est un hypocondriaque dans la vraie vie et a souffert d’une très forte anxiété au début de la pandémie.
« Je prenais la température de tout le monde, tout le temps, avec un pistolet-thermomètre. Je devais changer les piles à peu près tous les trois jours ! Au bout d'un moment, ça a énervé un peu mes proches, du coup j'ai enlevé le petit bip », a raconté le comédien de 55 ans qui joue justement dans sa prochaine comédie le rôle d'un homme terrorisé par le Covid-19. « Je prenais la température de nuit, quand les personnes dormaient. C'est horrible, j'ai honte ! », a-t-il confié.
Lorsqu’il a contracté le virus à son tour, Dany Boon s’est même procuré un oxymètre, un appareil qui mesure la saturation en oxygène : « Je le mettais mal, donc j'ai eu 85% alors qu'il ne faut pas descendre en dessous de 95%. J'ai appelé mon médecin pour lui dire : 'Je… suis… à 83%... de saturation'. Il m'a répondu : 'Tu ne pourrais pas me parler' ‘ », a-t-il évoqué non sans humour.
Il manie l’humour pour combattre les angoisses de la vie. Hypocondriaque de nature, il incarne dans son nouveau film qui nous replonge au début de la pandémie, un hyper angoissé, pas franchement éloigné de lui...#DanyBoon est « Le Portrait de la Semaine » d’@audrey_crespo. @TF1 pic.twitter.com/mtVT5uTVfU
— Sept à Huit (@7a8) October 10, 2021