Qui a vécu dans les années 1990 n’a pas pu échapper à son entêtant tube Freed from desire. La chanteuse Gala revient cette année sur le devant de la scène avec un morceau dans un tout autre style.
L’artiste, qui compose autour de thèmes sur «le genre, le désir, la société consumériste, la célébrité, le pouvoir, le sexe», comme elle l’explique dans une récente interview pour Le Point (interview au cours de laquelle elle dénonce le machisme dans l'industrie musicale), vit à New York depuis plusieurs années où elle collabore dans l’ombre à divers projets.
Mais à 45 ans aujourd'hui, c’est avec une de ses chansons personnelles que Gala fait de nouveau parler d'elle ce mois-ci. Et rien à voir avec le tube qui a fait connaître l’Italienne dans le monde entier au siècle dernier. Son nouveau titre, «The Parallel Lines», est une chanson folk dans laquelle sa voix grave raconte en douceur « le destin de deux amants qui s'éloignent alors qu'ils vivent sous le même toit ».
Pour parfaire son projet tout en délicatesse, la chanteuse s’est entourée de la dessinatrice Nina Paley. Le trait de l'Américaine, qui avait reçu en 2008 le Cristal du long-métrage au festival international du film d'animation d’Annecy pour «Sita Sings the Blues», prête avec grâce sa poésie au clip de «Parallel Lines».
Et si le style musical de Gala a radicalement changé, on ne peut pas en dire autant de son visage... Le passage des années ne semblant avoir eu aucune emprise sur celle qui se voyait en danseuse de flamenco, avant qu'un problème de dos ne brise ses rêves.
Pour un bain de jouvence (ou un coup de vieux tout dépend de l’humeur), que les nostalgiques qui ont un jour hurlé sous la douche, sur une table en discothèque, en manif ou dans un stade « nananananana na nana nana », ne se privent pas de revoir le clip de Freed from desire :