«Bien mal acquis ne profite jamais» dit le proverbe, et ce sera le cas pour l’un des braqueurs de Kim Kardashian, qui ne touchera finalement aucun droits d’auteur sur son livre.
Yunice Abbas a récemment sorti le livre «J'ai séquestré Kim Kardashian» (édition L'Archipel) dans lequel il raconte comment lui et quatre autres personnes ont braqué la star américaine à Paris en 2016. Ces hommes, âgés entre 60 et 72 ans, avaient réussi à voler près de 9 millions d'euros de bijoux à Kim Kardashian. Cette dernière avait été menacée avec une arme, ligotée et bâillonnée.
Le récit de ce qu’il décrit comme le casse du siècle ne lui rapportera finalement rien. En effet, les avocats représentant le veilleur de nuit de l'immeuble où les faits se sont déroulés ont obtenu mardi «une ordonnance du tribunal judiciaire de Bobigny autorisant la saisie conservatoire des droits». « Notre client juge cette campagne de communication indécente. Il soutient que les individus qui s'en sont pris à lui ce soir-là n'étaient pas de paisibles ‘papys braqueurs’, mais des malfaiteurs déterminés et armés », ont-ils déclaré.
"Je m'excuse (...) c'était le coup de trop"
Yunice Abbas, l’un des braqueurs de Kim Kardashian a un message à faire passer à la star. #TPMP pic.twitter.com/CKzmVOuY3X— TPMP (@TPMP) February 8, 2021
Le veilleur de nuit avait été neutralisé au sol sous la menace d'une arme et garderait aujourd'hui des séquelles psychologiques. Les droits versés à Yunice Abbas devraient être reversés par la suite au veilleur de nuit en guise de réparation du préjudice sub,i ont indiqué ses avocats.
Le voleur et ses complices présumés, parmi lesquels la justice a retrouvé des figures du banditisme des années 1980, attendent leur procès. En juin dernier, le parquet de Paris avait requis leur renvoi devant une cour d'assises notamment pour «vol en bande organisée avec arme», «séquestration» et «association de malfaiteurs». Le groupe avait été interpellé trois mois après les faits. Une grande partie de leur butin n’a toujours pas été retrouvée.