Un phénomène qui dépasse les frontières. Alors que quatre astronautes ont rejoint la station spatiale internationale dans la nuit du 15 au 16 novembre, ils ont embarqué avec eux une peluche de «Baby Yoda».
Ce personnage, central dans la série issue de l'univers Star Wars The Mandalorian, n'est pas passé inaperçue. Il faut dire que depuis l'apparition de cette petite créature verte en 2019, les réseaux sociaux sont tout simplement tombé amoureux de celle-ci. Alors, voir Baby Yoda flotter dans l'espace pour la première fois de l'histoire a clairement amusé.
L'objectif de SpaceX n'est pas seulement d'attirer l'attention par cette manoeuvre (même si cela semble être un objectif secondaire). En effet, les équipages à bord des capsules Crew Dragon emportent un objet amusant pour indiquer lorsque la gravité atteint le fameux «zéro G» qui permet l'apesanteur. En mai 2020, un dinosaure à paillette avait été utilisé dans ce rôle.
La pop-culture est une donnée importante dans la stratégie de communication de SpaceX. Le New York Post a d'ailleurs dédié un article sur le sujet, montrant que Baby Yoda n'était pas le seul exemple. La fusée de SpaceX, Falcon 9, serait nommée ainsi en l'honneur du Millennium Falcon d'Han Solo dans Star Wars, sans parler de la Tesla envoyée dans l'espace sur la musique Space Oddity de David Bowie. Cela peut notamment aider à attirer les plus jeunes sur le renouveau de la conquête spatiale. Et ça marche, si l'on en croit l'astronaute Doug Hurley dans une interview à l'Associated Press : «le plus grand témoignage est mon fils de 10 ans qui me dit à quel point je suis cool désormais».