Jenifer lance ce mois-ci Ligati, une collection d’objets de décoration colorée et chaleureuse. L’occasion pour la star de nous parler de son amour pour la déco, ses sources d’inspiration, mais aussi du confinement et de sa manière d’aborder ses projets de chanteuse et d’actrice.
Lampes, coussins, plaids, assises... La collection est à son image, à la fois électrique, vintage, chic et glamour. Vous pouvez découvrir une petite sélection d'accessoires ICI.
Qu’est-ce-qui vous a donné envie de vous lancer dans la déco ?
J’ai toujours été fan de décoration, d’architecture, d’art en général. J’ai eu l’occasion de concrétiser ma passion pour la déco - qui était un peu un rêve de jeune fille - grâce à ma rencontre avec la designer Charlotte Esquenet d’Exsud (la société d’architecture d’intérieur avec laquelle Jenifer collabore pour sa collection, NDLR). On a été présentées par un ami commun qui connaît mon goût très prononcé pour la déco et mon goût aussi pour les brocantes et les vide-greniers. En fait, j’adore les objets qui sont chargés d’histoire.
Qu’est-ce qui caractérise la ligne que vous avez conçue ?
Le mélange des matières. C’était aussi important pour moi que ce soit très coloré. Charlotte travaille plus les blancs et les lignes pures, et du coup on s’est complétées comme ça. Il y a beaucoup de coussins… J’ai toujours beaucoup aimé les coussins. Il y en a beaucoup de bicolores et de bi-matières pour pouvoir changer d’humeur quand on en a envie.
Quelles ont été vos sources d’inspiration ?
Pour les matières, je me suis beaucoup inspirée de mes voyages, et de mon île préférée, La Corse qui déborde de ressources. J’ai beaucoup puisé dans les paysages. Pour la lumière, je me suis inspirée de couchers de soleils. C’est pour cela qu’il y a des abat-jours un peu roses…
Je suis très attachée à la nature, elle me permet de me ressourcer et c’est en elle que j’ai puisé l’inspiration.
Ligati, le mot que vous avez choisi pour nommer la collection, vous tient particulièrement à cœur…
Oui, c’est un « lien » qui peut nous unir. Quand j’ai réfléchi au nom de la marque je voulais vraiment que cela soit sincère et représentatif de ce que je raconte avec cette collection.
A qui s’adresse-t-elle ?
A tous, tout genre, tout âge... La fabrication est assurée par de vrais artisans mais je tenais aussi à ce que le prix soit accessible… C’était hyper important pour moi que tout le monde puisse s’offrir une pièce.
Est-ce que cette collection a été pensée avant le confinement ?
Oui, bien avant. Cela fait des mois qu’on travaille dessus. Il y a eu un ping-pong d’idées… Charlotte me disait ce qui était faisable. Je voulais vraiment faire des abat-jours, ensuite elle m’a proposé des pieds de lampe parce qu’elle travaille le métal, une matière que j’ai redécouverte avec elle. Je voulais que ça soit comme de l’or, un peu patiné, un peu vieilli pour casser le côté un peu synthétique. Il y a une vraie mixité en fait, avec aussi beaucoup de matières agréables comme le lin, le velours, le satin, le bois…
Le confinement a donné envie aux gens de se faire un petit nid douillet. Comment l’avez-vous vécu de votre côté ? Est-ce que vous en avez profité pour refaire votre intérieur ?
J’en ai profité pour me recentrer sur les essentiels comme beaucoup de gens je pense. Grace à mon éducation j’ai toujours eu conscience de la chance que cela représente de réussir à vivre de ses passions, mais c’est le genre de choses dont on se rend encore plus compte quand on se met sur un temps de pause. Je me suis retrouvée avec les miens, et avec un planning inexistant... Dans le même temps, j’ai continué à parler de Ligati avec Charlotte. Ça nous a permis de terminer la collection qui devait à la base sortir au printemps. Ce temps nous a permis de rajouter des objets. J’en ai profité aussi pour apprendre des choses, pour continuer à faire des travaux manuels, m’occuper de la maison. Cela m’a permis aussi de me mettre à des choses que j’avais mise de côté pour plus tard.
Comme un nouvel album ?
J’ai continué à y travailler... Je suis toujours en création de toute façon.
Du coup peut-on espérer voir arriver un nouvel opus bientôt ?
Je l’espère, bien sûr. La musique reste ma passion première.
Un de vos singles, « Comme c'est bon », extrait de l’album « Nouvelle Page » a cartonné durant le confinement…
Oui, j’ai été étonnée de découvrir cela. Pendant le confinement, j’étais vraiment coupée du monde… Je suis en pleine cambrousse où il est compliqué d’avoir internet et la télévision, parce que j’ai besoin de ça pour me ressourcer. Mais un jour on m’a appelée pour me dire « tu as vu… » ? Il y avait plein de gens qui se filmaient en train de reprendre le titre…
Ça vous a donné encore plus envie de reprendre le micro ?
Ça m’a tellement fait plaisir. Ça encourage oui. La scène me manque de toute façon. Dès que j’arrête, elle me manque. J’ai toujours envie de créer de nouvelles chansons... Je me suis construite à travers toutes les rencontres que j’ai été amenée à faire. J’aime découvrir, j’aime apprendre de l’autre, donc ça prend du temps tout ça… Je n’aime pas retourner en studio de manière mécanique. Il faut que ça soit sincère. C’est ce qui se passe avec la ligne de déco. C’est pas un coup marketing. C’est juste quelque chose qui me tient à cœur.
En ce moment vos fans peuvent vous voir dans les fauteuils rouges de The Voice Kids sur TF1…
Oui, on a enregistré il y a des mois. La finale aura lieu en direct en octobre. C’est joyeux encore une fois. C’est des enfants, donc il n’y a pas d’enjeu avec les enfants. C’est la passion pure.
Avez-vous eu des coups de coeur ?
Je n’ai QUE des coups de cœur. Chaque année je dis la même chose. Ils ont une personnalité si affirmée pour leur jeune âge, un aplomb que je n’avais pas moi-même à 18 ans quand j’ai commencé la Star Ac. J’avais un trac monstrueux… Eux ils arrivent, tac-tac, ça bouge dans tous les sens…
Vous qui avez connu la pression d’un concours, prenez-vous soin de ne pas être trop dure avec eux ? Est-ce que Kendji Girac - qui vient d’arriver en tant que coach - a facilement trouvé ses marques ?
Le but des coaches c’est d’accompagner. En plus, il y a un vrai esprit d’équipe sur The Voice Kids. Kendji est drôle, il est très protecteur aussi avec les enfants. Ce sont des valeurs qui lui ont été inculquées dans sa famille. On est dans l’émission comme on est dans la vie. Les candidats deviennent nos enfants. Il y a leurs parents bien évidemment – attention je ne vais pas prendre la place des mamans – mais le but des coaches c’est que les enfants s’amusent et qu’ils se concentrent sur l’essentiel, sur leur passion. Concernant l’apprentissage, on donne quelques ficelles… Le but est qu’ils ressortent avec le sourire et heureux de l’expérience sans se projeter dans une carrière. Je ne suis pas du tout là-dedans pour les enfants. Chaque chose en son temps. Je n’encourage pas la carrière du tout.
En parlant de TF1, on vous a récemment vue dans Traqués et la série Le temps est assassin, est-ce que vous avez envie de renouveler l’exercice, sur le petit ou même le grand écran ?
J’adorerais. J’adore l’idée d’enfiler un costume et d’être un personnage. Grand ou petit écran peu importe, c’est le rôle qui me parle. Je ne suis pas motivée plus pour le cinéma que pour la télé. Je n’aime de toute façon pas les cases, je ne suis pas comme ça. Donc je lis ce qu’on m’offre et après si ça m’intéresse j’enclenche les rencontres et si la rencontre matche – parce que j’en besoin de feeling – et bien j’y vais. Et c’est ce que j’ai fait jusqu’à présent. Les quelques films/téléfilms et séries dans lesquels j’ai joué ont tous été des chances liées à des rencontres.
Est-ce que des projets sont déjà lancés ?
Avec le confinement tout s’est décalé. Tout a été remis en question. Je voulais annoncer des surprises, je voulais retourner avec de nouvelles musiques parce que je n’ai pas arrêté, mais le confinement a tout bousculé.
Concernant un retour sur scène, est-ce qu’avec la pandémie de Covid-19 vous vous posez des questions sur les conditions dans lesquelles cela pourrait se faire, est-ce que cela vous inquiète ?
Bien sûr c’est hyper inquiétant. Et pour tous les corps de métier. J’ai des copains qui se retrouvent vraiment dans des situations difficiles. C’est dur… Musiciens, régisseurs, techniciens, même la sécurité… Tout ce que cela engendre économiquement c’est très effrayant.
Est-ce que vous restez quand même optimiste ?
Il faut rester optimiste. Chacun son métier. On exécute ce qu’on nous dit de faire. Il faut éviter le chaos. C’est flou dans ma tête comme dans celle de bien des gens, mais il faut rester optimiste.
Où trouver la collection déco de Jenifer ?
Du 5 au 12 Septembre de 10h à 19h, au Pop Up Store Ephémère Ligati à la Joyce Gallery - Palais Royal, 168, rue de Valois, Paris Ier. Puis à partir du 13 septembre elle sera disponible sur le site www.ligati.store, et dès le 25 septembre sur Amazon.