La huitième et ultime saison de la série policière «Engrenages» sera diffusée en exclusivité sur Canal+ à partir de ce 7 septembre, les lundis à 21h (à raison de 2 épisodes par soirée), et disponible en intégralité dès le premier jour sur myCanal et Canal+ A la Demande.
« This is the end »… C’est le cœur lourd que les fans de la meilleure série policière française vont devoir faire leurs adieux. Difficile pour eux de se défaire de l’examen sans concession de la société et de son appareil judiciaire qu’elle propose depuis 15 ans, et qui continue aujourd'hui de recevoir un énorme succès en France et dans le monde. Exportée dans plus de 100 territoires, celle qui continue de battre des records d’audiences sur la BBC 4 où elle est diffusée sous-titrée en anglais, a notamment remporté un International Emmy Award pour sa saison 5 en 2015. Ce succès, elle le doit à une exigence d’écriture et de mise en scène sans faille, mais aussi à des personnages attachants dont on a vraiment hâte de connaître le destin.
L’histoire de la saison 8 reprendra le cours des événements tels qu'ils se sont arrêtés à la saison 7. Les débordements de Laure et Gilou dans leurs méthodes d’enquête ont contraint ce dernier à se dénoncer à l’IGPN. Désormais derrière les barreaux dans l’attente de son jugement, il est approché par Brémont, l’ancien compagnon de Laure, pour infiltrer un gang en échange d'une possible réhabilitation. Une mission à haut risque dont ni l’un ni l’autre ne parlent à Laure. Cette dernière fait de son côté équipe avec Ali, et la mauvaise réputation de leur unité met un sérieux frein à leur cohésion...
Le drame des «enfants perdus de la goutte d'or» au coeur du récit
«La question fondamentale que pose la saison 8, est celle du sens de l’engagement et de la vocation de nos héros», commente Marine Francou, directrice artistique et de l’écriture. Il s’agira aussi de « questionner la place de la sphère intime dans leur vie. Comment concilier leur mission de lutter contre la noirceur et le chaos du monde avec la volonté de protéger leurs proches ? Comment allier leur nature obsessionnelle avec la nécessité, parfois, de savoir accepter l’impuissance et l’échec ? Comment hiérarchiser, comment faire des choix ? Les réponses à ces questions sont d’autant plus compliquées que (la) dernière affaire est particulièrement impliquante humainement et émotionnellement.»
Il s'agira de l’homicide d’un très jeune migrant marocain, commis en plein Barbès. L'occasion pour la série «de nous ouvrir les yeux sur une réalité violente et crue, souvent dénoncée par la presse, celle des ‘enfants perdus de la goutte d’or’».