Lorsqu’une personne subit un échec retentissant, notamment lors d’un spectacle, on peut dire qu’elle «fait un four».
Cette expression est apparue dans le courant du XVIIe siècle, dans le domaine du théâtre.
A cette époque, quand une pièce ne suscitait pas l’enthousiasme et que les spectateurs étaient très peu nombreux dans la salle avant le début de la représentation, les responsables avaient l’habitude de l’annuler, purement et simplement.
Ils souhaitaient en effet économiser les nombreuses bougies nécessaires pour éclairer les lieux, l’électricité n’ayant pas été encore découverte. La salle était donc plongée dans le noir. Une obscurité comparable à celle de l’intérieur d’un four.
Les critiques disaient donc d’une pièce peu populaire qu’elle «faisait un four». L’expression a perduré au fil des siècles, dépassant le cadre du spectacle.