Un tout petit grain à moudre pour faire passer le temps plus vite avant la sortie du film, désormais fixée au 25 novembre prochain pour cause de confinement. Lionnel Astier, le père d'Alexandre et icône de Kaamelott avec son inénarrable rôle du Roi Léodagan, était l'invité mardi 11 février du 10h-12h Média de Sud Radio.
L'occasion pour lui de parler de sa nouvelle pièce de théâtre, «Le muguet de Noël», jouée en ce moment au Théâtre Montparnasse, à Paris, mais aussi, forcément, du tournage du premier volet de Kaamelott au cinéma, dont le teaser, postée le 22 janvier dernier, avait généré plus de 8 millions de vues en 48h.
Concernant la présence des personnages qui ont pu évoluer durant plusieurs années dans la série, certains pourraient ne pas être présents dans le film, même si aucun nom n'est sorti de la bouche du Roi Léodagan : «On ne va pas tous les retrouver, même si moi j'ai tourné en Carmélide, et tout le monde n'était pas en Carmélide», a-t-il déclaré.
Il en a tout de même profité pour se féliciter de la présence de LA guest star désormais attendue avec impatience, à savoir le chanteur Sting. «Je ne l'ai pas rencontré sur le tournage, mais je crois que ça c'est très bien passé, il s'est bien amusé à faire ça avec un français improbable, avec du mot à mot, mais je crois qu'il est extraordinaire.»
Et d'ajouter dans les studios de Sud Radio : «Il y avait plusieurs comédiens en lice, mais je suis très heureux que ce soit lui qui ait été choisi». «J'ai vu deux petits extraits de ce qu'il a fait, et c'est vraiment très, très bien» a-t-il précisé, prêt à rire à la seule évocation de ces extraits.
Au sujet du montage du film, s'il n'évacue pas les difficultés rencontrées pour monter le projet, Lionnel Astier livre une appréciation qui devrait rassurer quant au résultat final, et qui vient confirmer l'incroyable rétro-planning auquel s'est astreint le créateur de la «franchise» Kaamelott. Selon les mots de son père, pour Alexandre Astier, «ça a été compliqué de monter le film. Tout d'abord parce qu'il est très ambitieux. J'ai d'ailleurs entendu pendant un repas cette expression : c'est un film national avec des moyens internationaux !». « Mais c'était prévu. En cela, mes deux fils (Alexandre et Lionel Astier, Ndlr) se ressemblent. A partir de 2004, au lancement de la série, ce film là était déjà prévu, et il y en a deux autres prévus», comme pour mieux éteindre tous les fantasmes qui ont pu circuler pendant plus de dix ans.
Nul doute que les différentes icônes de Kaamelott viendront chacune apporter par petites touches les informations dont les innombrables fans auront besoin pour patienter. A moins que l'épidémie de coronavirus ne vienne de nouveau les contrarier...