La série documentaire «Cheer» plonge dans le quotidien de l’équipe de pom-pom girls d’une Université américaine pour témoigner de l’incroyable rigueur qu’exige cette discipline souvent caricaturée, si ce n’est pas complètement ignorée.
La profusion des séries et des films en provenance des États-Unis sur les écrans français ont habitué les téléspectateurs français à la présence de ces filles et garçons venant faire des cabrioles sur les terrains de sport, sans jamais trop d’explications, ni de précisions. Partie intégrante de la culture américaine, la pratique du «cheerleading» est une compétition à part entière avec, chaque année, l’organisation d’un concours national dans la ville de Daytona, non loin d’Orlando.
Depuis 2000, l’Université de Navarro située à Corsicana, dans l’État du Texas, a été couronné à 14 reprises. Une domination sur le reste de la compétition qui s’explique notamment par l’intransigeance de Monica Aldama, qui se trouve à la tête du programme et dont l’objectif est d’atteindre la perfection. « On continue jusqu’à que ça marche, et puis on continue encore jusqu’à que l’erreur ne soit plus possible », lâche-t-elle dans la bande annonce.
C’est elle, et les athlètes qu’elle entraîne, que la série documentaire «Cheer» suit dans leur quotidien afin de montrer l’incroyable exigence - aussi bien physique que pshychologique - de ce sport à part entière. Les téléspectateurs y découvrent notamment la tension des sélections – qui fera l’équipe, qui sera évincé – ainsi que l’intensité extrême des répétitions. Sans parler de la pression au moment de représenter l’Université, qui compte parmi les favoris rien que pour son palmarès, lors du concours. Les caméras donnent également la parole aux athlètes, des filles et des garçons dont on découvre le parcours – parfois chaotique – et l’origine de leur passion pour le «cheerleading». Même pour les non-initiés, cette série documentaire brille par la justesse de son propos, l’intensité des images, et la force des témoignages.
Cheer, série documentaire en six épisodes, disponible sur Netflix à partir du 8 janvier.