Luka Rocco Magnotta, ancien acteur porno condamné à perpétuité notamment pour avoir tué et découpé en morceaux un étudiant chinois en mai 2012 à Montréal, est au cœur du documentaire «Don’t f∗∗k with cats : un tueur trop viral» que Netflix mettra en ligne le 18 décembre.
«Les scènes de mutilation et d'actes sexuels [sur le corps de la victime] (étaient) si morbides que certains policiers pourtant endurcis ont été incapables de les regarder» avait déclaré le site canadien La Presse. Luka Rocco Magnotta ne s’était pas arrêté à ces atrocités, puisqu’il avait ensuite envoyé un pied de sa victime au siège du Parti conservateur, au pouvoir au Canada. Un autre colis destiné au Parti libéral, contenant une main, avait été intercepté par la poste, tandis que le torse avait été retrouvé sur un tas d'ordures de la métropole québécoise, et la tête dans un parc de la ville, plus d'un mois après les faits. Le Daily Mail avait à l’époque aussi rapporté des actes de cannibalisme…
la chasse à l'homme du premier tueur d'internet avait commencé deux ans auparavant
Avant de tuer l’étudiant chinois qu’il avait contacté sur un site de rencontre, Luka Rocco Magnotta s’était déjà fait remarquer sur internet en se filmant en train de torturer à mort des chatons comme le rappelle Netflix qui décidément apprécie les documentaires sur les histoires sordides (le documentaire sur l’affaire Grégory est actuellement en ligne). Sur Facebook, des internautes choqués s’étaient alors lancés à la recherche du tueur de chats comme ils l’expliquent dans le documentaire «Don’t f**k with cats», craignant aussi qu'il soit d’une grande dangerosité pour ses semblables. «Vous entendrez encore parler de moi. Cette fois, cependant, les victimes ne seront pas de petits animaux.» avait envoyé par mail Magnotta à un journaliste de The Sun avant le meurtre…