Applaudie par la critique et le public lors de sa sortie outre-Atlantique en avril dernier, «Ramy» arrivera (enfin) en France sur la plateforme Starzplay à partir du 12 décembre.
Le dernier bijou de Hulu – à qui on doit notamment «The Handmaid’s Tale» – sort tout droit de l’imagination de Ramy Youssef, un comédien de 28 ans cantonné jusqu’alors à des rôles secondaires qui se retrouve à interpréter le personnage principal de cette série déclinée en dix épisodes dont il est le co-créateur, co-réalisateur, co-scénariste, et co-producteur. L’histoire suit Ramy Yassan, un américain d’un vingtaine d’années vivant avec ses parents et sa sœur dans le New Jersey, lieu de vie des classes ouvrières travaillant à New York.
Ce jeune adulte un peu paumé, né de parents égyptiens, se pose des questions sur son identité, le grand amour, ses origines, et sur sa foi. Ramy est musulman, mais qu’est-ce que cela signifie pour un garçon de son âge ? A quel point cela doit le définir en tant qu’individu ? Et comment cela devrait influencer ses aspirations ? Une quête personnelle qu’il tente de mener à sa manière au gré des rencontres et des conversations avec son entourage.
Dans un style qui n’est pas sans rappeler «Atlanta», la pépite signé Donald Glover, «Ramy» est une dramédie d’une intelligence rare qui prend un malin plaisir à jouer avec les stéréotypes attribuer à la communauté musulmane dans les fictions pour mieux en souligner sa complexité, les nuances de point de vue qui existe en son sein, tout cela à travers le regard d’un personnage principal particulièrement attachant. La série n’hésite pas à jongler entre des moments teintés de légèreté, et des sujets plus profonds, comme la stigmatisation de la communauté musulmane aux États-Unis. Mais aussi les contradictions permanentes qui émaillent l’existence de tout un chacun.
A noter que la série a été renouvelée pour une deuxième saison par la plateforme Hulu.