C'est une page méconnue et sanglante de l'histoire que le réalisateur Fred Grivois (La Résistance de l'air) a voulu reconstituer, celle d'une intervention de tireurs d'élite dans le cadre d'une prise d'otages en 1976 à Djibouti, dernière colonie française.
Une intervention à haut risque, car cette prise d'otages à la frontière somalienne a eu lieu dans un bus d'écoliers transportant des enfants de militaires français. Pour tenter de les sauver, la France a envoyé sur place une unité spéciale de la Gendarmerie. Une troupe qui servira quelques mois plus tard de fondation au GIGN, et composée, tels que dépeints dans le film, d'hommes ultra-décontractés, et aussi habiles au tir qu'indisciplinés...
«J’y ai immédiatement décelé tous les ingrédients d’une grande aventure : de vrais héros au sens classique du terme, de la tension, presque comme dans un western !, se souvient le réalisateur. À petite échelle c’est l’histoire de jeunes hommes qui vont devenir des adultes en 36 heures. Mais leur petite histoire s’inscrit dans la grande, celle avec un grand H. Car ils ont été les acteurs, en pleine guerre froide d’événements qui les dépassaient. Je trouve aussi amusant que leur acte de désobéissance vis-à-vis du pouvoir soit l’acte fondateur du GIGN.»
Au casting de ce film d'action vif et filmé caméra à l'épaule pour plus de réalisme, on retrouve notamment Olga Kurylenko et Alban Lenoir.
«L'intervention», à voir sur MyCanal, et le samedi 12 octobre à 21h sur Canal+.