La 64e édition de l'Eurovision qui se déroulait à Tel-Aviv (Israël) a été marquée par deux coups d'éclat politique. Des danseurs de Madonna, ainsi que le groupe islandais Hatari ont arboré des drapeaux palestiniens, samedi 18 mai.
Au moment des résultats, le groupe de rock qui s'était ouvertement montré critique de la politique de l'Etat hébreu, a déployé des banderoles aux couleurs palestiniennes, suscitant des sifflets dans le public.
Les membres du groupe #Hatari représentant l’Islande durant le concours #Eurovision 2019 font un pied de nez en brandissant à Tel-Aviv des drapeaux palestiniens. pic.twitter.com/yyKsmbMney
— ismaël Houdassine (@ismaelScribe) 18 mai 2019
Les candidats islandais avaient clairement afficher leur soutien aux Palestiniens depuis leur sélection pour le concours. Il y a quelques semaines déjà, ils avaient défié le Premier ministre Benjamin Netanyahu, en l'invitant à un match de lutte islandaise.
l'eurovision est «un événement apolitique»
C'est passé un peu plus inaperçu mais deux des danseurs de Madonna, venue interpréter deux titres dont un inédit, ont arboré dans le dos des drapeaux israélien et palestinien, dans ce qui ressemblait à un message de fraternité.
Dans un communiqué, l'Union européenne de Radio-télévision (UER), a précisé que la référence politique faite par les danseurs de la star américaine, ne figurait pas dans les répétitions telles que l'UER les avait approuvées. L'Eurovision «est un événement apolitique et Madonna en avait été informée», a-t-elle souligné.
Concernant Hatari, leurs agissements «contreviennent directement» aux règles du concours et «les conséquences (en) seront discutées» par la direction de la compétition, a-t-elle affirmé.