Ils auront beaucoup fait parler d'eux avant-même le début du concours. Les trois membres du groupe Hatari, qui représenteront l'Islande, ne passent pas inaperçus avec leur univers BDSM (bondage, discipline, sadomasochisme).
Une dimension sulfureuse à laquelle s'est ajoutée une polémique. Les membres d'Hatari ne se sont en effet par privés de critiquer la politique d'Israël, le pays organisateur, prenant position en faveur des Palestiniens.
En février, ils avaient même défié le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à un combat de Glima, la lutte traditionnelle islandaise. En cas de victoire, ils auraient crée une colonie BDSM en Israël, et en cas de défait ils s'engagaient à livrer les îles Vestmann à Israël.
«Nous avons critiqué le fait que l’Eurovision se tienne en Israël. Que les Islandais aient voté pour nous signifie qu’ils sont d’accord avec notre intention de maintenir un débat critique», s'est justifié le groupe.
Afin de rassurer tout le monde, Hatari a promis qu'il ne hisserait pas le drapeau palestinien sur scène. Mais avec eux, tout semble pouvoir arriver.