Lorsqu’un adolescent enchaîne les bêtises, on dit qu’il «fait les quatre cents coups». Cette expression fait référence à un événement survenu en France en 1621, lors du règne de Louis XIII.
A cette époque, en pleines guerres de Religion, le roi avait ordonné que les habitants de Montauban (Tarn-et-Garonne) – alors place forte du protestantisme dans le pays – se convertissent au catholicisme.
Pour arriver à ses fins, il chargea ses troupes d’assiéger la ville et d’effrayer la population, afin qu’elle se rende. Quatre cents coups de canon avaient ainsi été tirés en direction des fortifications.
Mais cette stratégie n’avait pas eu l’effet escompté, puisque les Montalbanais n’avaient pas cédé. La légende raconte même qu’ils avaient festoyé au milieu des tirs.
Un non-respect des convenances et de l’ordre qui a, au fil du temps, donné son sens à l’expression utilisée aujourd’hui.