Lorsqu’une personne n’a pas envie d’effectuer une tâche, elle dit parfois qu’elle a «la flemme».
Un terme dont l’origine remonte au Moyen Age. A cette époque, les médecins croyaient à la théorie des humeurs, des fluides corporels censés influer sur le comportement des individus.
Parmi elles, figurait le phlegme, nommé d’après le grec ancien «phlegma», qui signifiait «mucus». Il désignait le liquide produit par les muqueuses du nez, qui, selon la croyance, venait du cerveau et était la marque d’un comportement réfléchi et froid, à l’inverse d’une personne sanguine.
Par extension, si l’individu avait trop de «phlegme» dans son corps, il était alors considéré comme peu énergique. Ce terme a ensuite été repris en italien sous le nom de «flemma», avant d’être francisé au XVIIIe siècle. A noter que le mot «flegme» a la même origine.