Très consommée durant l’hiver, la mandarine s’appelle ainsi en raison de son origine asiatique.
Ce fruit a en effet été rapporté par des voyageurs européens à leur retour de Chine, au début du XIXe siècle.
Pour le nommer, ils se sont inspirés de sa ressemblance avec les costumes des hauts fonctionnaires de l’empire chinois de l’époque, les mandarins. Ceux-ci avaient en effet l’habitude de porter de longues robes de soie jaune-orange.
Baptisé «juzi» en chinois, ce fruit a ainsi été appelé «orange mandarine» – soit une orange tendant vers le jaune –, dans un premier temps, par les Européens. Puis, il a été simplifié en «mandarine».
Cette dernière ne doit pas être confondue avec la clémentine, qui est une hybridation entre une mandarine et une orange douce, imaginée par le frère Clément, un religieux agronome d’Algérie, dans le courant du XIXe siècle.