Lorsque l’on fixe une heure à ne pas dépasser, on parle d’une «deadline». Un terme anglais dont l’origine remonte à la guerre civile américaine (1861-1865).
A l’époque, certaines prisons militaires étaient de simples camps érigés dans la nature et seulement entourés par des palissades. Pour que les prisonniers ne soient pas tentés de les escalader, les gardiens délimitaient une zone devant ces clôtures avec des piquets et une corde.
Si les détenus franchissaient cette limite, appelée «deadline» (littéralement «ligne de mort»), ils risquaient d’être abattus sur-le-champ.
Au XIXe siècle, ce terme a été repris par les imprimeurs américains, pour désigner la zone sur les plaques de métal au-delà de laquelle les machines ne pouvaient pas imprimer. Avec le temps, la «deadline» est devenue l’heure limite pour boucler les journaux, avant de s’étendre à tous les domaines.