Lorsqu’on restitue le mérite ou la responsabilité d’un acte à son auteur, on dit parfois «rendre à César ce qui est à César». Une expression dont l’origine est religieuse.
Elle est en effet tirée de la Bible, et plus précisément d’un passage du Nouveau Testament relatif aux Pharisiens, des membres d’un mouvement juif. Ces derniers auraient posé une question à Jésus : «Faut-il payer l’impôt à l’occupant romain ?»
Le Christ leur aurait alors montré une pièce frappée du portrait de César – la monnaie utilisée en Judée et répondu : «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.» Le Christ aurait ainsi voulu insister sur l’importance de différencier ce qui est de l’ordre du terrestre et ce qui est de l’ordre du divin.
Au fil du temps, l’expression a été simplifiée, perdant la référence à Dieu, et s’est étendue à tous les domaines.