Le comédien est actuellement à l'affiche de la comédie « Le Doudou », dans laquelle il incarne un papa poule prêt à tout pour sa fille. Un personnage à la fois drôle et attachant, très proche de lui.
Dans ce premier long-métrage de Julien Hervé et Philippe Mechelen, récompensé du prix spécial du jury au Festival du film de l’Alpe-d’Huez 2018, Kad Merad donne la réplique à Malik Benthala qui incarne Sofiane, un employé et roi des petites arnaques travaillant à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Ces deux compères décident de s'unir pour retrouver un ours en peluche en un temps record.
Pourquoi avoir accepté ce projet ?
Il s’agit du premier film de Julien Hervé et Philippe Mechelen, connus pour être les scénaristes des «Tuche», et dont j’apprécie le travail. Il y a toujours une part de risque à participer à ce genre de production. C’est ce qui m’a plu. J’aimais également le scénario. On a tous vécu, en tant que parents, le cauchemar du doudou perdu. Et, le binôme que je forme avec Malik Bentalha est efficace et fonctionne très bien à l’écran. Mon personnage dans le film est très proche de moi.
Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de ce tournage ?
Nous avons croisé beaucoup trop d’avions ! Blague à part, nous devions arriver sur le tarmac en pleine nuit, trois heures avant le début des prises. Et au mois de février, ce n’était pas toujours une partie de plaisir. Mais ce fut une partie de jeu très drôle.
Vous considérez-vous comme un acteur «bankable» ?
Ça ne veut rien dire pour moi. Cela me dérange comme d’être considéré comme «l’acteur préféré des Français». Je déteste le terme «bankable». Je suis simplement fier que mon nom puisse aider au financement de films qui peinent à obtenir de la visibilité.
On a tous connu le cauchemar du doudou perdu.
Etes-vous sensible à la critique ?
Honnêtement, je ne lis que les bonnes critiques. De plus en plus de gens donnent leur avis sur tout. C’est parfois d’une grande violence. Il ne faut pas de se contenter de dire si l’on aime ou pas. Il est essentiel d’argumenter, tout en respectant le goût du public.
A quoi rêviez-vous quand vous étiez enfant ?
Je ne voulais pas être «bankable» ! Quand j’ai commencé le théâtre, je souhaitais tout simplement faire rire les gens. C’est ce qu’il y a encore aujourd’hui de plus beau. Mais le chemin fut long entre ma chambre d’ado en banlieue parisienne et le succès, notamment, de «Bienvenue chez les Chti’s».
Avez-vous d’autres projets ?
Je tourne actuellement dans le film «Les Footeuses» de Mohamed Hamidi («Né quelque part», «La vache»), une comédie dans laquelle je joue l’entraîneur d’une équipe de football féminine.
Vous tournez à un rythme effréné, oscillant entre drame, série télé et comédie populaire. Avez-vous toujours le tract avant de commencer un tournage ?
J’ai toujours la même appréhension. Il ne faut pas se tromper le premier jour. Vous savez que l’équipe vous attend. J’ai toujours envie de séduire l’ensemble des techniciens et le metteur en scène.