Lorsqu’une personne est particulièrement estimée par ses pairs, on peut dire qu’elle est en «odeur de sainteté».
Une expression qui est apparue dans le courant du XVIIe siècle. Elle faisait référence à une croyance de l’époque, selon laquelle le corps des personnes saintes dégageait, après leur mort, un parfum fleuri, proche de celui de la rose. Leur vie passée, exemplaire, leur aurait ainsi permis de s’attirer la grâce de Dieu et d’échapper, par conséquent, à la putréfaction.
Selon les scientifiques, cette croyance était renforcée par le fait qu’au Moyen Age, les personnes importantes étaient embaumées avec de l’encens. Au fil des siècles, l’expression «être odeur de sainteté» a fini par quitter la sphère religieuse, pour désigner plus généralement un individu ayant un comportement admirable et qui est très apprécié de ses concitoyens.