Lorsqu’une personne est rejetée par un groupe, on peut dire d’elle que c’est un «paria».
Un terme apparu au XVIIe siècle, en Inde. Il dérive en effet du mot tamoul «parayan», qui faisait autrefois référence, dans cette langue, aux joueurs de tambour.
A l’origine, ces percussionnistes accompagnaient les cortèges funèbres, et étaient donc assimilés à la mort. Ils ont ensuite été affectés à des tâches ingrates, tels les enterrements ou le nettoyage des déchets.
Ces «parias» ont au final formé la caste des Intouchables, en bas de l’échelle sociale indienne. En France, ce mot a été popularisé par le roman Le Paria, écrit en 1821 par le poète et dramaturge Casimir Delavigne, très en vogue à l’époque.