Un petit carnet où l’on prend des notes est souvent appelé un «calepin». Ce terme vient du nom d’Ambrogio Calepino, un moine italien.
Ce dernier a publié en 1502 un dictionnaire en latin-italien, avec l’ajout du grec et de l’hébreu. Ce livre a été surnommé «calepino» en l’honneur de son créateur, et traduit naturellement en français par «calepin».
Compilant une grande somme d’informations, il était très imposant à l’époque, et faisait office de référence pour les voyageurs, qui l’emportaient lors de leurs déplacements.
Au fil de leurs visites et de leurs rencontres, ils avaient pris l’habitude d’annoter l’ouvrage, pour ajouter de nouveaux mots et leur traduction.
Cette habitude est restée, mais, petit à petit, le dictionnaire trop encombrant a été remplacé par un carnet vierge où l’on pouvait griffonner des notes.
C’est au XIXe siècle que le «calepin» a fini par prendre son petit format actuel.