La chroniqueuse du talk show de Laurent Ruquier, «On n'est pas couché», a violemment pris à partie une invitée pendant l'enregistrement de l'émission diffusée ce samedi.
L'Express.fr révélait en effet ce vendredi les dessous d'un «clash» opposant la polémiste à Sandrine Rousseau. Cette dernière était venue défendre son ouvrage «Parler» (Flammarion) dans lequel elle raconte l'agression sexuelle que lui aurait fait subir l'élu EELV Denis Baupin.
Alors que la discussion s'amorce sur les violences faites aux femmes, une phrase prononcée par l'invitée mettra le feu aux poudres. «J'ai envie de donner aux femmes des outils pour se faire entendre», affirme Sandrine Rousseau, loin de se douter de ce que ces mots allaient provoquer sur le plateau.
Christine Angot, elle-même victime de viol, répond alors à l'invitée avec une violence inattendue, l'accusant de s'appropier la parole des autres femmes. «Je vous interdis de dire ce que vous dites!» lui lance-telle, avant de poursuivre : «Vous ne pouvez pas parler au nom de toutes les femmes, vous auriez dû dire 'je'. On ne peut parler que de son viol.»
Une habituée des «clash»
Sous les huées du public, la nouvelle recrue de l'émission aurait alors «bazardé tout ce qui se trouvait devant elle», verre compris, et notifié de son départ du plateau, selon L'Express. Les appels de Laurent Ruquier n'y feront rien, Christine Angot, en larmes, se réfugie dans sa loge pendant une vingtaine de minutes. Lorsque l'enregistrement reprend, Yann Moix prend le relai, en pointant notamment le manque de «réalisme» de la scène d'agression décrite dans le livre d'une Sandrine Rousseau, visiblement très touchée.
La société de production du talk show, «Tout sur l'écran», a indiqué à 20 minutes, que la séquence serait coupée au montage, n'apportant rien «éditorialement».
Christine Angot n'en est pas à son premier coup d'éclat sur le petit écran. Ses départs précipités du plateau de l'émission de Thierry Ardisson, «On ne peut pas plaire à tout le monde», avaient beaucoup fait parler. Là aussi, l'objet initial de sa colère était liée au thème de l'agression sexuelle et du viol qu'elle décrivait dans l'ouvrage «L'Inceste», dont elle faisait la promotion en 1999.