Dans «Kim Kong», Jonathan Lambert campe le rôle d’un cinéaste désabusé contraint de réaliser un remake de King Kong pour un dictateur asiatique.
Cette série en trois épisodes sera lancée le 14 septembre prochain sur Arte, à 20h55. Et démontre encore une fois la volonté de la chaîne franco-allemande de surprendre ses téléspectateurs avec cette fiction drôle et pleine de fraîcheur.
Jonathan Lambert y incarne Mathieu Stannis, un réalisateur spécialisé dans les films à gros budget. Le problème ? Il ne supporte plus son métier et envisage de tout laisser tomber. Un soir, alors qu’il se trouve à l’hôtel après avoir quitté le plateau de tournage en pleine séance de travail, le cinéaste entend frapper à la porte. Il se réveille plusieurs heures plus tard… dans la capitale d’une dictature asiatique dirigée d’une main de fer par le Commandeur. Celui-ci est un grand admirateur de son travail, et exige qu’il réalise un remake de «King Kong». Mathieu Stannis refuse.
Emprisonné plusieurs mois afin de réévaluer sa position, et face à l’incompétence manifeste de l’ambassade de France sur place, Mathieu Stannis fini par accepté la proposition. Décors en carton, costumes ridicules, personnel inexpérimenté, etc. le tournage s’annonce chaotique.
Drôle et rythmée, «Kim Kong» permet Jonathan Lambert d’explorer une nouvelle facette de sa palette d’acteur, tout en le laissant exprimer son talent comique. «L’humour ne repose pas sur mon personnage, mais sur les situations. Je n’avais pas besoin de mettre un masque, d’être dans l’outrance – ce que par ailleurs j’aime beaucoup faire –, car quand une situation est drôle ou folle, il ne faut pas en rajouter. Stephen Cafiero avait donc tendance à contenir mon jeu : il me demandait d’être le plus neutre possible», explique l’acteur. La série bénéficie également de la présence à l’écran de Frédéric Chau (Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?) et d’Audrey Giacomini. Une vraie réussite.