Il faut remonter aux guerres napoléoniennes pour comprendre l’origine de l’expression «avoir les dents du bonheur», employée lorsqu’une personne a les incisives du haut particulièrement écartées.
A cette époque, en Europe, les soldats dont ces deux dents de devant n’étaient pas parfaitement collées étaient réformés, et avec donc le «bonheur» d’échapper à des guerres sanglantes.
En effet, sur le champ de bataille, les militaires étaient alors obligés d’utiliser leur dentition pour charger leur arme.
Contraints de tenir en permanence leur lourd fusil à deux mains, ils devaient couper délicatement, avec ces incisives, l’emballage en papier qui contenait la recharge de poudre.
Un exercice difficile pour les hommes aux dents de devant écartées. Certains seraient même allés jusqu’à se faire retirer l’une d’entre elles pour être déclaré inapte.