Le mur du son. Tous les soirs à 18h50, la cloison du salon de Jerry Lynn, un Américain vivant en Pennsylvanie, «sonne». En cause : un réveil qui y est coincé depuis treize ans.
En septembre 2004, afin de faire passer – le long d’un conduit d’aération – un câble pour brancher sa télévision, Jerry a accroché un réveil au bout d’un fil, l’a programmé pour qu’il sonne dix minutes plus tard, l’a fait passer en lieu et place du futur câble, et a attendu que l’appareil se fasse entendre pour déterminer à quel endroit précis il allait devoir percer le mur.
Mais le plan ne s’est pas déroulé comme prévu, puisque le réveil s’est décroché et s’est logé dans le mur. Depuis, grâce à une batterie d’une incroyable longévité, il sonne quotidiennement, pendant près d’une minute, se faisant entendre dans toutes les pièces du rez-de-chaussée.
Mais pourquoi Jerry et sa femme ne se sont-ils pas débarrassés de cet intrus bruyant ? «Ça ne nous gêne pas, c’est presque attachant», assure le fautif, qui, même après cette débâcle, reste persuadé que son idée était bonne.