Lorsque plusieurs personnes se déplacent à la suite les unes des autres, parfaitement alignées, on dit qu’elles avancent «en file indienne».
Une expression née au cours du XIXe siècle dans la littérature nord-américaine, comme Le dernier des Mohicans de Fenimore Cooper, par exemple. Elle fait référence à une stratégie que les tribus indiennes avaient l’habitude d’utiliser lors des conflits. Pour faire preuve d’un maximum de discrétion, les guerriers marchaient l’un derrière l’autre, en utilisant les traces de leur prédécesseur, ce qui leur permettait de ne laisser qu’une seule paire d’empreintes.
Un procédé qui servait à tromper l’ennemi, qui était alors incapable de deviner le nombre de combattants à affronter. A l’opposé, les soldats américains avaient tendance à manquer de discipline, se déplaçant en désordre.