C’est une superstition qui vient de l’univers théâtral. La croyance selon laquelle un bouquet d’œillets est signe de mauvais présage remonte au XIXe siècle.
A cette époque, les actrices et les acteurs de théâtre signaient des contrats ponctuels, renouvelés parfois chaque jour ou chaque semaine.
Les directeurs d’établissement attendaient alors la fin des représentations pour indiquer aux artistes s’ils les gardaient ou non, en leur offrant des fleurs. Le renvoi était exprimé par le bouquet de fleurs le moins cher de l’époque : des œillets.
C’était le signe que le patron ne voulait plus verser un centime au comédien. A l’inverse, un bouquet de rose, plus onéreux, était déposé dans les loges des artistes dont les contrats étaient maintenus.