En images : Haïti, 10 ans après le séisme le plus meurtrier de son Histoire
Dix ans après le séïsme de magnitude 7 sur l'échelle de Richter qui tue 230 000 personnes, en blesse 300 000 et laisse 1 million 300 000 sans-abri sur une terre dévastée, la reconstruction et le relogement des sinistrés peinent à exister. Ils sont entachés d'une gestion frauduleuse des fonds publics et d'une suspicion de détournement de fonds. Cette photo postée sur twitter montre des haïtiens paniquant au milieu des décombres le 12 janvier 2010 à Port-au-Prince. Le séisme se produit à 16 heures 53 minutes et 10 secondes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 25,3 km de Port-au-Prince, la capitale.[© CAREL PEDRE / AFP]
Le palais présidentiel détruit à Port-au-Prince, le 14 janvier 2010, suite au séisme dévastateur qui secoue Haïti le 12 janvier.Les structures et l’organisation de l’État haïtien souffrent de la catastrophe ; au bout de trois jours, l’état d’urgence est déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois. De très nombreux bâtiments sont également détruits, dont le palais national (photo) et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince.
[© THONY BELIZAIRE / AFP)]
Un homme fait son chemin parmi des corps sans vie à l’extérieur de la morgue à Port-au-Prince le 14 janvier 2010, Les Haïtiens désespérés ont attendu un effort mondial pour trouver et secourir les survivants. Le séisme a laissé des rues parsemées de cadavres et un bilan qui pourrait dépasser les 100 000 morts. Des centaines de milliers de victimes sans abri, blessées et traumatisées ont passé une deuxième nuit dans les rues et les trottoirs, transformant Port-au-Prince en un gigantesque camp de réfugiés sous-équipé.
[© JUAN BARRETO / AFP]
Des pompiers français inspectent le 19 janvier 2010 un bâtiment écroulé avec un détecteur de bruit à Port-au-Prince. Quelque 370 000 personnes touchées par le séisme mortel de la semaine dernière vivent dans des abris improvisés à travers la capitale haïtienne Port-au-Prince, a déclaré l’Organisation internationale pour les migrations le 20 janvier 2010. [© JODY AMIET / AFP]
Orestro Oclore, un survivant de 4 ans qui a perdu sa main lors du tremblement de terre, implore de la nourriture à l’hôpital général de Port-au-Prince le 23 janvier 2010. Plus de 110 000 personnes ont été confirmées comme tuées dans le tremblement de terre dévastateur d’Haïti, a déclaré le ministère de l’Intérieur, ce qui en fait le plus meurtrier jamais enregistré en Amérique.[©JEWEL SAMAD / AFP]
Une ville de tentes à Leogane, à 33 km au sud de Port-au-Prince, le 2 juin 2010. Haïti fait face à un "défi immense" dans la reconstruction après le tremblement de terre de janvier, déclare le président René Préval à une conférence des donateurs le 2 juin. Il appelle à accélérer le paiement de milliards de dollars en promesses de dons.Le président haïtien René Préval a annoncé que la reconstruction de Port-au-Prince était estimée entre 8 et 14 milliards de dollars.
[© THONY BELIZAIRE / AFP]
L’ancien président américain Bill Clinton (centre), qui dirige les efforts de l’ONU pour reconstruire Haïti, serre la main des travailleurs de la reconstruction au palais présidentiel haïtien détruit, le 12 juillet 2010 à Port-au-Prince, à l’occasion des six mois du séisme dévastateur du 12 janvier. [© THONY BELIZAIRE / AFP]
Les décombres d’un bâtiment détruit par le tremblement de terre en Haïti, Port au Prince, le 8 janvier 2011. "La reconstruction d'Haïti n'est pas planifiée ... Cinq ans sont déjà nécessaires juste pour reloger le gouvernement" déclare à l’AFP Jacques Gabriel, ministre des Travaux publics, des Transports et de la Communication. Son évaluation reflète combien Haïti est en difficulté un an après le séisme du 12 janvier a tué plus de 220 000 personnes et laissé quelques deux millions de personnes sans abri, environ 20 % de la population. [©HECTOR RETAMAL / AFP]
L’ancien président américain Jimmy Carter (gauche) aide à construire une maison à Leogane, à 33 km au sud de Port-au-Prince, le 26 novembre 2012. La fondation "Habitat pour l’humanité" de Carter coordonne l'organisation de la reconstruction en faveur des victimes. [© THONY BELIZAIRE / AFP]
Un camp pour les victimes du tremblement de terre à Pétion-Ville le 1er novembre 2013. Un peu plus de 170 000 victimes haïtiennes du séisme de 2012 vivent encore dans des abris de fortune dans des conditions extrêmement précaires et parfois menacées d’expulsion. Depuis 2011, le gouvernement a relocalisé plus de 60 000 familles et récupéré des lieux publics, en offrant des subventions au loyer ou dans des abris temporaires, mais 171 974 personnes vivent toujours dans 306 camps , selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)[© Louis-Joseph Olivier / AFP]
Le Président haïtien Michel Martelly (Centre) regarde depuis le balcon d’une maison en assistant à l’inauguration du quartier Morne Lazarre, dans la commune de Pétion-Ville, Port-au-Prince, le 17 avril, 2015, où 25 maisons ont été reconstruites pour les familles touchées par le séisme qui a frappé Haïti en janvier 2010. Ces nouvelles maisons font partie du projet 16/6, qui vise à reloger les victimes du séisme. AFP PHOTO/HECTOR RETAMAL (Photo par HECTOR RETAMAL / AFP)
Des manifestants défilent dans la rue pour exiger la démission du Président Jovenel Moise à Port-au-Prince, Haïti, le 11 octobre 2019.
"L'économie haïtienne, déjà très faible, est entrée en récession en 2019 avec une réduction du PIB national de 1,2%, selon le Fonds monétaire international (FMI), à la suite de plusieurs mois de paralysie totale des activités en raison de la crise politique... Jovenel Moïse concentre la colère populaire depuis l'annonce par la Cour supérieure des comptes de sa présumée implication dans un large scandale de corruption s'étalant sur les dix dernières années en Haïti... Le relogement des victimes du séisme a été sacrifié à des fins douteuses (AFP)"[© CHANDAN KHANNA / AFP]