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«Mufasa - Le Roi Lion» : le réalisateur Barry Jenkins se confie sur son approche des héros du film

Mufasa et Taka vont traverser des épreuves qui changeront le cours de leur existence. [© Walt Disney Animation Studios]

Attendu en salle le 18 décembre prochain, «Mufasa - Le Roi Lion» revient sur la jeunesse du père de Simba, et sa relation avec Taka, son frère de cœur qui le mènera à sa perte. Un film en live-action mis en scène Barry Jenkins, réalisateur oscarisé pour «Moonlight».

Un voyage dans le temps. Vingt ans après le film d’animation «Le Roi Lion» - dont le succès fut tel qu’il a eu droit à une version en live-action en 2019 par Jon Favreau - Disney continue de développer cet univers avec «Mufasa - Le Roi Lion», un film confié à Barry Jenkins, réalisateur couronné aux Oscars en 2017 pour «Moonlight», centré sur la jeunesse du père de Simba, et dont CNEWS a pu visionner les premières minutes (1/3 du film environ).

Dans ce nouveau film en live-action, les spectateurs retrouvent Mufasa durant son enfance, au moment où, avec ses parents, il voyage sur les terres arides du continent africain en direction d’une terre d’abondance appelée «Milele». Un incident sépare le lionceau de sa famille, qui fait la rencontre de Taka (qui deviendra Scar), héritier d’une lignée royale. Les deux jeunes lions deviennent rapidement des frères, Taka suivant l’apprentissage de son père, tandis que Mufasa est confié à l’éducation des lionnes dirigée par la mère, Eshe. Cela marque le début d’une relation semée d’embûches à mesure que les deux lionceaux grandissent.

Un préquel qui s'annonce passionnant

Après un peu moins de 40 minutes de film visionné, il est clair de Barry Jenkins s’est plongé corps et âmes dans ce projet qu’il avoue avoir refusé au départ. Avant de changer d’avis. «La première fois qu’on m’a proposé de réaliser le film était pendant le confinement. Quand j’ai reçu le script, je ne l’ai pas lu, et j’ai refusé de le faire. Dix jours plus tard, on m’a convaincu de le lire, et arrivé à un moment donné de l’histoire, j’ai été convaincu que je devais le faire», a-t-il expliqué lors d’une session Question/Réponse avec la presse. «Il y a beaucoup de mon cœur dedans, et de celui de mes collaborateurs», a-t-il ajouté.

Sans rien révéler de l’intrigue, et de la succession d’événements qui vont pousser Taka et Mufasa à s’engager dans un périple qui les conduiront sur les terres du royaume connu des fans, on peut souligner la qualité narrative de ce long métrage qui s’annonce passionnant. Barry Jenkins explique avoir cherché à explorer le parcours des deux héros, le premier devenant la pire ordure qui soit, tandis que le second incarne le souverain bienfaiteur, notamment via leur éducation.

Le réalisateur révèle avoir été profondément marqué par les émotions complexes qui traversent le film de 1994, notamment le fait que les enfants de l’époque se retrouvaient confronté à la mortalité de leurs propres parents à chaque visionnage, mais toujours dans un contexte rassurant. «J’ai été fasciné par cela. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose de profond à explorer là-dedans», confie-t-il. Un exercice que le metteur en scène semble parfaitement maîtriser à l’écran.

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