A l’occasion de son passage ce mercredi devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale, Thomas Jolly a plaidé pour plus d’accessibilité à la culture, et évoqué la possibilité de lancer «un grand spectacle offert à la population».
Plus de culture. Interrogé ce mercredi 25 septembre par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, notamment sur l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, dont il a orchestré les cérémonies d’ouverture et de clôture, Thomas Jolly a évoqué la possibilité de lancer un grand spectacle gratuit. «Un grand spectacle offert à la population, est-ce que ça ne serait pas le moment ?», a lancé le metteur en scène alors qu’il répondait aux questions des députés. Certains d'entre eux ont alors avancé la date du «14 juillet».
Relancer une gande politique culturelle
L’occasion également pour le metteur en scène de plaider pour plus de culture, sur tout le territoire, notamment à travers une nouvelle «grande politique culturelle», a expliqué l'artiste, qui a par ailleurs regretté qu’il n'y ait pas «plus de discours sur la culture dans les campagnes électorales».
«Pouvoir aller au théâtre, c'est un champ à investir», car «le désir n'est pas éteint. Quand il existe, les Français savent s'en saisir», a noté le metteur en scène, interrogé sur la concentration des cérémonies à Paris.
Egalement questionné par une députée du Rassemblement national, Tiffany Joncour, sur deux tableaux de la cérémonie d'ouverture, dont la représentation «choquante» de la «Cène» selon elle, Thomas Jolly, 42 ans, a, à nouveau, rappelé qu'il n'avait pas voulu «moquer» une religion en particulier.
«Comment penser que j'ai pu moquer une religion quand un tableau entier est consacré à Notre-Dame de Paris ?», symbole du christianisme et de la religion catholique, s'est-il interrogé, soulignant préalablement que «si des journalistes et commentateurs ont eu des interprétations erronées, le problème c'est qu'elles soulèvent la haine».
Il s'est, par ailleurs insurgé contre «ces petites phrases qui génèrent de la haine et de la frénésie du commentaire», estimant qu'on «ne peut pas être politique si on n'a pas la volonté d'unifier la cité».