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Le Comte de Monte-Cristo : on a vu le film avec Pierre Niney, et voici ce qu'on en a pensé

Présenté hors compétition lors du dernier Festival de Cannes, «Le Comte de Monte-Cristo» voit Pierre Niney donner vie au célèbre personnage d’Alexandre Dumas, dans une adaptation parfaitement maîtrisée, à découvrir dès ce vendredi 28 juin au cinéma.

Le savoir est une arme. Adaptation du chef d’œuvre d’Alexandre Dumas publié entre 1844 et 1846 par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte – le duo qui a signé le scénario du diptyque «Les Trois Mousquetaires» – «Le Comte de Monte-Cristo» ambitionne de retranscrire l’histoire de la vengeance d’Edmond Dantès pendant près de 3 heures, avec Pierre Niney dans le rôle principal.

Ce film doté d’un budget avoisinant les 43 millions d’euros a été longuement ovationné lors du dernier Festival de Cannes, le 22 mai dernier, où il était projeté hors compétition. Et il faut bien avouer que cela est amplement mérité, tant les deux scénaristes et réalisateurs ont réussi à trouver un merveilleux équilibre entre le respect de l’œuvre, et la modernité. Sans jamais tenter d’édulcorer les décisions des personnages, aussi bien celles d’Edmond Dantès que ceux dont il cherche à se venger.

Une maîtrise exceptionnelle

La qualité du long métrage d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte tient principalement dans sa maîtrise du temps. Les trois heures que durent le film ne se font jamais ressentir grâce à leur capacité à passer d’une étape à une autre avec une fluidité qui impose le respect. Les spectateurs sont entièrement plongés dans la quête de justice du personnage principal, et pris dans les rouages du plan machiavélique mis en place pour arriver à ses fins.

Difficile de ne pas être pris aux tripes quand Edmond Dantès est trahi et mis aux fers, privé de vivre son amour avec Mercedes. Impossible de ne pas exulter quand le piège se referme sur ses ennemis, ni d’être saisi par l’émotion face au prix de la vengeance. Le plan est méticuleux et implacable, comme la rage qui gronde au fond d’Edmond, celle qui semble le maintenir en vie, comme elle pourrait le mener à sa perte.

Enfin, on ne peut qu’applaudir des deux mains la performance de Pierre Niney, tant il parvient à s’emparer du rôle pour l’incarner avec force et justesse. Ses camarades de jeu ne sont pas en reste, notamment Pierfrancesco Favino, absolument saisissant dans le rôle de l’Abbé Faria. Laurent Lafitte, Patrick Mille et Bastien Bouillon sont formidables dans la peau des traîtres. Anaïs Demoustier, Anamaria Vartolomei, Julien De Saint-Jean et Vassili Schneider sont tout aussi épatants. Le film est désormais visible dans les salles depuis ce vendredi 28 juin. Foncez !

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