Le printemps s’apprête à pointer le bout de son nez et de ses rayons. Et qui dit nouvelle saison, dit nouvelles expositions. Voici celles qui s'installent en mars dans la capitale et à ne pas manquer.
la plus nostalgique : «Insert coin»
La Monnaie de Paris inaugure une nouvelle exposition qui devrait ravir les amateurs d’histoire et de pop culture. Baptisée «Insert coin», elle invite le public à remonter le temps et à se plonger dans l’histoire des machines de jeu à pièces de monnaie, dont l'âge d'or en France s'étire de la fin des années 1960 à la fin des années 1990. Au fil de ce parcours interactif et ludique, les visiteurs, qui se verront remettre 20 pièces de jeu à l’entrée, pourront tester une quarantaine de machines d’époque jouables. Au programme : des parties de baby-foot, de flipper et de jeux d’arcade, de Pac-Man à Street Fighter II. Sans oublier les fameux juke-box.
«Insert coin», Monnaie de Paris, Paris 6e, jusqu’au 30 juin.
la plus dépaysante : «THÉODORE ROUSSEAU - LA VOIX DE LA FORÊT»
Le Petit Palais consacre une grande exposition au peintre Théodore Rousseau (1812-1867), qui a fait de la nature son motif principal et qui a joué un rôle déterminant en ouvrant la voie à l’impressionnisme. Peintre romantique et réaliste, il était notamment connu pour être un grand défenseur de la Forêt de Fontainebleau, qu'il arpentait seul et durant des heures, afin d'exécuter des esquisses avant de réaliser ses œuvres définitives dans son atelier.
«Théodore Rousseau - La Voix de la forêt», Petit Palais, du 5 mars au 7 juillet.
la plus stylée : PAOLO ROVERSI
Après avoir mis à l'honneur Azzedine Alaïa, le Palais Galliera célèbre le travail de Paolo Roversi, grand photographe de mode et portraitiste italien, qui a vu passer devant son objectif les grands mannequins. Cette exposition, première monographie consacrée à Paolo Roversi à Paris, dévoile 50 ans de photographies et réunit pas moins de 140 oeuvres dont des images inédites, des tirages Polaroid, des archives (magazines, catalogues…).
«Paolo Roversi», Palais Galliera, du 16 mars au 14 juillet.
la plus sociétale : «Le monde comme il va»
La Bourse de Commerce a imaginé une exposition qui renvoie aux turbulences de l’actualité et aux paradoxes de la société. Intitulée «Le monde comme il va», en référence à un conte philosophique de Voltaire, elle réunit des œuvres de la collection François Pinault, réalisées principalement entre les années 1980 et aujourd’hui, dont celles de Maurizio Cattelan, Damien Hirst, Jeff Koons, mais aussi Franz West, Peter Doig ou encore Marlene Dumas, qui s’improvisent tantôt prophètes, visionnaires, philosophes et poètes.
«Le monde comme il va», Bourse de Commerce, du 20 mars au 2 septembre.
la plus singulière: «BRANCUSI»
Le Centre Pompidou accueille Constantin Brancusi, père de la sculpture moderne. Réalisée à l’occasion du déménagement de l’atelier Brancusi, dans le cadre des travaux de rénovation du Centre Pompidou, qui fermera ses portes en 2025, cette exposition rend hommage à l'art de cet immense artiste du 20e siècle, à travers près de deux cents sculptures, dont «La Muse endormie» (1910), ci-dessous, ainsi que des photographies, dessins, films, archives, outils et mobilier de l’atelier.
«Brancusi», Centre Pompidou, du 27 mars au 1er juillet.